mercredi 31 mars 2010

Comme une fougasse aux tomates séchées, aux olives et au thym

Dans le genre grignotage salé, la fougasse a de loin ma préférence (juste après les biscuits à la farine de riz et aux algues de l'épicerie asiatique). Quand je ne la dévore pas en entier en guise de repas ou qu'elle ne s'invite pas à la table du petit déjeuner (si, si !), j'aime bien la détourner en pain à sandwich et la garnir de fromage frais et de salade.
Je me suis décidée à en faire moi-même quand je me suis rendue compte qu'il était tout à fait possible d'en réaliser une version rapide sans levure boulangère, ne nécessitant qu'un peu de levure. Donc point de pétrissage ni de levée, la fougasse est prête en 30 minutes, idéal pour une envie soudaine de saveurs ensoleillées ! La texture, il est vrai,  n'a pas l'élasticité d'une vraie fougasse, mais la farine de riz apporte beaucoup de moelleux. A déguster tiède en accompagnement d'une salade composée.


Ingrédients
pour une fougasse

150 gr de farine bise (T80)
110 gr de farine de riz complet
1/2 c.c. de sel
5 lamelles de tomates séchées coupées en petits morceaux
8 olives dénoyautées coupées en 4
1 belle c.c. de thym
1 c.c. de poudre levante
1 C.S. d'huile d'olive
100 ml d'eau

Mélanger tous les ingrédients secs. Mélanger l'huile à l'eau et les ajouter au mélange sec, en mélangeant à la fourchette puis à la main. Aplatir la pâte en forme de cercle sur du papier cuisson. Au couteau, faire des marques profondes en V jusqu'à toucher le papier, puis étirer en longueur pour agrandir les fentes. Cuire 20 mn à 190°C.


N.B. : L'index de mes lectures gourmandes a été enrichi de deux nouveaux ouvrages, que j'ai beaucoup aimés :
- Super Natural Cooking de Heidi Swanson (en anglais), la cuisine bio vue par une Américaine.
- Lunch Box d'Isabel Brancq-Lepage, un livre frais et gourmand pour des déjeuners sur l'herbe ou au bureau.

Et puis, pour la seconde fois, My Sweet Faery a reçu un prix :


Merci beaucoup Nadjibella d'avoir pensé à moi !

samedi 27 mars 2010

Vegan cookies 100 % avoine aux raisins secs

La petite dernière dans mes placards, après la farine de millet - que je n'ai d'ailleurs pas encore testée - c'est la farine d'avoine. On connaissait déjà le lait et les flocons (oui, c'est ma période en ce moment, vous l'aurez compris), et voici à présent la farine d'avoine. Non, non, pas de la crème d'avoine qui sert à épaissir et lier des sauces, mais bien une vraie farine pour réaliser gâteaux, biscuits, pâtes à tarte, crêpes et tout ce que vous voudrez.
Pour ce premier essai, je voulais une recette où l'arôme de cette céréale ressortirait bien.

Voilà donc des cookies végétaliens, sans œufs et sans beurre, avec de l'avoine sous toutes ses formes : lait, flocons et farine. Je suis très satisfaite du résultat, qui devrait plaire à tous les amateurs du parfum doux et caractéristique de l'avoine.
Il n'y a même pas de matière grasse dans ces biscuits... oubli inconscient ou non, ils ne s'en portent pas plus mal ! Mais 2 deux belles C.S. de purée d'amande blanche pourront y trouver sans peine leur place.


Dans la panier de la Fée
pour une douzaine de cookies

200 gr de farine d'avoine
100 ml de lait d'avoine
3 C.S. de sucre complet
3 C.S. de flocons d'avoine
3 C.S. de raisins secs
1/2 c.c. de bicarbonate

Mélanger le sucre et le lait d'avoine. Ajouter progressivement les raisins secs et les flocons d'avoine, puis la farine mêlée au bicarbonate, en mélangeant à la fourchette puis à la main. Façonner de petites boules que l'on aplatit sur 1/2 cm d'épaisseur sur une plaque garnie de papier cuisson. Enfourner à four bien chaud à 190°C pour 15 mn environ pour des cookies croquants, moins pour des biscuits plus moelleux.

mardi 23 mars 2010

Yaourts à la crème de châtaignes et à la vanille

J'avais acheté un gros pot de purée de châtaignes Clément Faugier - ravie d'en trouver enfin dans mon supermarché car c'est un produit qui se fait rare - pour réaliser la terrine chocolat-châtaigne de Valérie Cupillard, tirée du livre "Desserts Bio". Il m'en est bien sûr resté une grande quantité. C'est alors que l'Homme me propose de réaliser des yaourts à la crème de marrons. Et grand bien lui en a pris car ces yaourts à la texture douce et ferme sont un pur régal, surtout avec la petite note vanillée : un joli dessert pour dire adieu à l'automne !
A la place de la vanille liquide, on pourra utiliser une gousse fendue en deux que l'on fera infuser dans le lait chaud, jusqu'à complet refroidissement. Ou encore, pour se simplifier complètement la vie, utiliser de la crème de marrons déjà sucrée et vanillée (on pensera alors à ne mettre qu'une cuillère à soupe de sucre).


Ingrédients
pour 8 pots

1 yaourt bio ou fermier
1 pot de lait écrémé en poudre
750 ml de lait demi-écrémé
325 gr de purée de châtaignes nature
3 C.S. de sucre roux
1 c.c. d'extrait naturel de vanille liquide

Dans le blender, mixer la purée de châtaignes avec 300 ml de lait. Dans un saladier, fouetter vivement le yaourt avec le lait en poudre, la vanille liquide et le sucre. Ajouter progressivement le mélange lait-châtaigne et le restant de lait. Mélanger soigneusement. Verser dans les pots à yaourts sans mettre le couvercle et mettre en yaourtière pour 10h. Laisser refroidir puis mettre au frais au moins 2h.

samedi 20 mars 2010

Porridge matinal au miel et fruits séchés

Depuis que je l'ai redécouvert dans "Breakfast, Lunch, Tea", le porridge britannique s'invite régulièrement sur la table du petit déjeuner. Vite prêt et vraiment réconfortant, il a même détrôné mon pain quotidien durant plusieurs semaines, c'est dire ! L'hiver persistant n'est pas étranger à cette recherche de chaleur et de douceur...

Ma recette n'a plus grand chose à voir avec l'originale, puisque je l'ai quelque peu végétalisée : le porridge s'accompagne traditionnellement de lait ou de crème chaud, un mélange assez improbable à mes yeux vu l'aspect "bouillie" déjà bien présent dans les flocons chauds. J'ai donc utilisé du lait de soja directement dans la préparation.
C'est avec un peu de miel de châtaignier et des morceaux de dattes que je le préfère, mais tous les fruits secs et sirops font très bien l'affaire !


Ingrédients
pour 2 petits bols

200 ml de flocons d'avoine
250 ml d'eau
200 ml de lait de soja vanillé
8 abricots séchés en petits morceaux
2 C.S. de raisins secs
2 c.c. de miel

Verser l'eau, le lait et les flocons dans une casserole et porter à ébullition. Baisser le feu et laisser cuire quelques minutes jusqu'à ce que le mélange épaississe bien, en remuant de temps en temps. Verser dans deux bols, parsemer des fruits séchés et d'un filet de miel. Déguster tiède ou chaud.

mercredi 17 mars 2010

Le bentô de la Fée (4) : panais en crème d'amande et salade de chou rouge aux pommes

Même si je ne le cite que de temps à autre, le bentô constitue mon déjeuner régulièrement, et même de plus en plus souvent ces dernières semaines. Je suis toujours à l'affût de nouvelles idées pour le garnir, même si l'utilisation d'un micro-ondes sur mon lieu de travail me facilite grandement la tâche.

Dernièrement, j'ai réalisé ce bentô autour d'un panais vapeur garni de sa petite sauce à l'amande. Intriguées par ce légume assez méconnu, mes collègues ont pioché dans la boîte... et y sont revenues ! Il faut dire que pour une recette réalisée au pifomètre, j'étais plutôt contente du résultat. Déjà que, depuis que je l'ai découvert sur les étals, le panais est devenu mon chouchou, mais là avec le parfum et la douceur de l'amande, c'est vraiment délicieux !  Il suffit de cuire un panais épluché et coupé en morceaux pas trop gros à la vapeur, et de le napper d'une sauce réalisée à partir d'une C.S. de purée d'amande blanche et de 3 C.S. de crème liquide d'avoine ou de riz (sur la photo, j'ai utilisé de la purée d'amande complète, et c'est moins bon). On saupoudre ensuite de gomasio.


Mais dans mon bentô, il y a aussi :
- une salade d'inspiration alsacienne au chou rouge avec des dés de pommes, des raisins secs et quelques lamelles de gari (gingembre mariné).
- un pavé de tofu à la provençale du commerce.
- et en dessert, deux dattes avec un cookie aux flocons d'avoine et à la fève tonka (recette prise chez la gentille Virginie) : j'ai à peine modifié la recette en utilisant de la farine bise, de la purée d'amandes et deux fèves tonka au lieu d'une... une excellente recette de biscuits aux flocons que je referai sans aucun doute !

dimanche 14 mars 2010

Confiture pomme-banane aux abricots secs

Une invitée à la maison et me voilà qui déserte le blog pendant près d'une semaine... Quelle bonne excuse cependant de revenir vers vous avec une recette de confiture en prétextant que les pots se vident beaucoup plus vite à trois au petit déjeuner !

Encore une recette de confiture point trop sucrée et vite prête grâce à la banane cuite qui va gélifier le tout en refroidissant. On peut remplacer les abricots par des figues ou des raisins secs et ajouter une épice douce comme la vanille ou la cannelle. Mais nous, c'est nature qu'on la préfère ! De quoi tartiner le pain maison pour les accrocs comme moi à la MAP...


Dans le panier de la Fée
pour un pot de 350 gr environ

2 grosses bananes
1 belle pomme
7 abricots secs
100 gr de sucre de canne blond

Éplucher les bananes et éventuellement la pomme et les couper en petits morceaux. Les faire cuire à feu doux avec le sucre pendant une quinzaine de minutes, jusqu'à ce que les morceaux fondent. Écraser les gros morceaux restants à la fourchette et ajouter les abricots secs en petits morceaux. Laisser mijoter deux minutes puis ôter du feu. Laver soigneusement et ébouillanter le pot en verre. L'essuyer rapidement et y verser la confiture. Visser fermement le pot et retourner jusqu'à complet refroidissement. Le pot se conserve au frais plusieurs mois.

lundi 8 mars 2010

Pain de seigle aux noisettes

J'ai toujours un petit sourire aux lèvres quand je pense à l'expression des gens avec lesquels je partage parfois un repas et à qui je déclare très sérieusement : "Non, merci, je ne mange pas de pain". Je m'explique : je ne mange généralement pas de pain en accompagnement de mon déjeuner ou de mon dîner, sauf s'il y a des choses à tartiner, bien sûr. Mon assiette bien garnie me suffit.
Là encore, c'est une habitude d'enfance : il n'y a qu'à Noël où nous faisions l'effort d'acheter une baguette de pain, quand nous y pensions ! Encore aujourd'hui, il m'arrive de me trouver toute gênée d'avoir oublié d'acheter du pain pour mes convives...
Par contre, je m'en donne à cœur joie au petit-déjeuner :  je délaisse beaucoup les pains blancs pour réaliser des pains typés en tous genres. Ce pain de seigle sera délicieux tiédi garni d'une noix de beurre ou grillé tartiné de purée d'amandes complète ou de noisettes.
Si mes collègues lisent ce billet, elles vous diront que je suis pourtant loin de bouder la baguette à midi : oui, en effet, mais quand on voit la tête des plats proposés - ou plutôt imposés - à la cantine, on est vraiment bien content de pouvoir se rabattre sur le pain, frais lui au moins...


Ingrédients
pour un pain de 750 gr environ

285 ml d'eau
1,5 c.c. de sel
150 gr de farine de blé T45 à T65
100 gr de farine complète (T150)
200 gr de farine de seigle
2,5 C.S. de levain bio fermentescible

au bip de la machine
75 ml de noisettes décortiquées très grossièrement hachées

Verser les ingrédients dans l'ordre dans la machine à pain. Lancer le programme "pain complet" pour un pain d'un poids minimum de 750 gr. Au bip de la machine, ajouter les noisettes. Laisser refroidir avant de démouler.

mercredi 3 mars 2010

Bloody New York Cheesecake, sirop aux baies de sureau

Comme beaucoup sur la blogosphère, je suis une amatrice de cheesecake. Mais le cheesecake pour moi, c'est un peu comme la crème brûlée, j'en raffole tant que je n'ose pas me lancer dans une fabrication maison et me contente d'en faire mon dessert de prédilection au restaurant. Mais ça y est, le pas est franchi ! Pour ce premier essai, je voulais partir de la recette new-yorkaise traditionnelle, à savoir à base de Philadelphia cream-cheese.

Pour la petite histoire (source : "Yes we cook" de Julie Schwob), il semblerait que ce fromage ultra-riche et crémeux soit né en 1872 et qu'en 1880 la société Kraft ait élaboré sa propre recette, qui continue d'être commercialisée de nos jours. Il faudra attendre 1929 pour que le propriétaire d'un restaurant de Broadway s'auto-proclame créateur du New York cheesecake, élaboré exclusivement à base de cream-cheese.

Moi aussi, je ne voulais rien utiliser d'autre que ce fromage. Par contre, je voulais un cheesecake sans cuisson, plus rapide, pour un résultat plus fondant et crémeux que ferme et mousseux. Après avoir difficilement trouvé quelques recettes sur divers sites de cuisine, moyennement satisfaisantes et toutes très différentes, j'ai préféré me lancer toute seule, comme une grande. Et le résultat n'est pas si mal pour une première : la texture est ferme mais pas trop, très crémeuse et fondante en bouche. Et puis le coulis aux baies de sureau - une très belle découverte - n'est pas en reste : on retrouve la fraîcheur et le parfum aux notes de pêche des fleurs, dont je fais souvent du sirop aux beaux jours. J'ai utilisé du jus en bouteille (acheté en Allemagne), que l'on peut également trouver sur internet mais à des prix exorbitants... Aussi, à défaut, pour une même harmonie de couleurs, on pourra utiliser du jus de raisin noir, ou encore faire un coulis de fruits secs qui fera parfaitement l'affaire en cette saison !


Dans le panier de la Fée
pour un moule à charnière de 22 cm

250 gr de Graham Crackers selon Martha Stewart (j'ai divisé les quantités par deux, en utilisant uniquement de la farine de blé complet et en remplaçant le germe de blé par des flocons d'avoine)
75 gr de beurre fondu
400 gr de Philadelphia cream-cheese
250 ml de crème liquide légère
2 oeufs
100 gr de sucre de canne blond
1 c.c. bien rase d'agar-agar

pour le sirop
400 ml de jus de baies de sureau
170 gr de sucre de canne blond

Mixer les biscuits puis les mélanger au beurre fondu. Etaler cette préparation au fond d'un moule à charnière, en remontant un peu sur les bords. Réserver au frais dans le compartiment à glace ou au congélateur. Fouetter les jaunes d'œufs avec le sucre et ajouter le Philadelphia. Fouetter longuement pour que le fromage se détende. Ajouter les blancs battus en neige. Faire chauffer la crème délayée avec l'agar-agar et maintenir une petite ébullition durant 1 minute. Hors du feu, ajouter dans la casserole la préparation au fromage, mélanger rapidement et étaler sans attendre sur le fond biscuité. Laisser refroidir puis placer au frais au moins deux heures.
Préparer le sirop en mélangeant dans une casserole le jus de sureau avec le sucre. Porter à ébullition et laisser mijoter 10 minutes. Laisser refroidir le sirop avant d'en napper les parts de cheesecake.