Et un manuscrit de rendu, youpi ! Je peux maintenant me consacrer plus sérieusement à mes cours de cuisine. Je vous en parlais sur Facebook, j'ai décidé de suivre les cours en ligne de Russell James, histoire de professionnaliser un peu mes gestes, d'apprendre les petits trucs qui font la différence et de gagner du temps en cuisine.
Au programme cette semaine, une massaged kale salad with tahini dressing, c'est-à-dire une salade de kale "massé" avec sauce au tahin. Le principe consiste à attendrir les légumes verts feuillus un peu coriaces tels que le kale et plus généralement le chou. Je sais qu'il est de plus en plus populaire en France, principalement sur Paris, mais ici en Alsace, point de ce chou vert US. Je me suis donc entraînée sur du chou blanc, et ma foi cela fonctionne très bien : le sel, l'huile et le jus de citron pénètrent bien les fibres du légume et l'attendrissent. Le principe fonctionne également très bien avec des champignons marinés, qui prennent alors l'aspect et la consistance de champignons cuits.
Encore un mot sur la sauce. Elle est très épaisse et permet de parfaitement napper les feuilles de chou. Il vous en restera sûrement une bonne dose, qui pourra se recycler en trempette pour bâtonnets de légumes.
Dans le panier de la Fée
pour 2 personnes
1/2 chou blanc
1/4 de c. à c. de sel
1 c. à c. de jus de citron
1 c. à s. d'huile d'olive
pour la sauce :
50 g de noix de cajou
3 c. à s. de tahin
2 c. à s. d'huile d'olive
2 c. à s. de jus de citron
1 c. à c. de miel
1/2 c. à c. de sel
1/2 c. à c. de paprika
1/2 c. à c. de cumin en poudre
1/2 c. à c. d'oignon en poudre
1/4 de c. à c. d'ail en poudre
12 cl d'eau
A la main déchirer les feuilles de chou en petits morceaux et les mettre dans un saladier. Ajouter le sel, le jus de citron et l'huile d'olive et bien mélanger le tout, en massant soigneusement toutes les feuilles de chou.
Réduire les noix de cajou en poudre. Ajouter tous les autres ingrédients de la sauce et mixer pour obtenir une préparation épaisse et homogène. Verser un peu de sauce dans le saladier, pas tout mais suffisamment pour bien enrober les feuilles de chou. Répartir dans deux bols et déguster.
mercredi 26 février 2014
mercredi 19 février 2014
Fondant parfait au potimarron
Je sais pas vous, mais moi je suis fan de potimarron. C'est-à-dire, fan de bon potimarron. Parce que l'année dernière et une ou deux fois cette année, je suis tombée sur des spécimens un peu amers. Autant vous dire que cela gâche la dégustation.
Alors que je me rappellerai toujours du premier potimarron que j'ai goûté : doux, sucré, évoquant la châtaigne, tellement goûteux tel quel que je l'ai mangé simplement cuit à la vapeur et allongé d'un trait de lait de soja vanillé.
Il y a quelques semaines, un gentil voisin m'a offert plusieurs potimarrons de son jardin et, parmi eux, la merveille des merveilles, aussi délicieux que celui dont je m'étais délectée il y a plusieurs années. Comment alors le mettre en valeur sans masquer sa saveur parfaite ? Dans un fondant, pardi ! Un gâteau sucré juste ce qu'il faut, avec pour seule touche parfumée un peu de vanille en poudre.
Je l'ai voulu sans gluten - of course - mais libre à vous d'utiliser la farine de votre choix. Parfait, je vous dis ! :-)
Dans le panier de la Fée
pour 4 à 6 parts
300 g de potimarron
2 œufs
4 c. à s. de farine de riz complet
2 c. à s. et 1/2 de sucre de bouleau (ou 4 c. à s. de sucre brun)
1/2 c. à c. de vanille en poudre
Couper le potimarron en gros morceaux et ôter les pépins. Le faire cuire à la vapeur douce 20 minutes environ. Préchauffer le four à 180°C. Récupérer la chair à l'aide d'une cuillère à soupe. Ajouter le sucre de bouleau, les œufs puis les farines et la vanille, en mélangeant soigneusement entre chaque. Verser la préparation dans un petit moule et enfourner pour 30 à 40 minutes. Déguster tiède.
Alors que je me rappellerai toujours du premier potimarron que j'ai goûté : doux, sucré, évoquant la châtaigne, tellement goûteux tel quel que je l'ai mangé simplement cuit à la vapeur et allongé d'un trait de lait de soja vanillé.
Il y a quelques semaines, un gentil voisin m'a offert plusieurs potimarrons de son jardin et, parmi eux, la merveille des merveilles, aussi délicieux que celui dont je m'étais délectée il y a plusieurs années. Comment alors le mettre en valeur sans masquer sa saveur parfaite ? Dans un fondant, pardi ! Un gâteau sucré juste ce qu'il faut, avec pour seule touche parfumée un peu de vanille en poudre.
Je l'ai voulu sans gluten - of course - mais libre à vous d'utiliser la farine de votre choix. Parfait, je vous dis ! :-)
photo : Myriam Gauthier-Moreau
Dans le panier de la Fée
pour 4 à 6 parts
300 g de potimarron
2 œufs
4 c. à s. de farine de riz complet
2 c. à s. et 1/2 de sucre de bouleau (ou 4 c. à s. de sucre brun)
1/2 c. à c. de vanille en poudre
Couper le potimarron en gros morceaux et ôter les pépins. Le faire cuire à la vapeur douce 20 minutes environ. Préchauffer le four à 180°C. Récupérer la chair à l'aide d'une cuillère à soupe. Ajouter le sucre de bouleau, les œufs puis les farines et la vanille, en mélangeant soigneusement entre chaque. Verser la préparation dans un petit moule et enfourner pour 30 à 40 minutes. Déguster tiède.
mercredi 12 février 2014
Fromage cru fermenté aux noix de cajou et graines de tournesol
Cette recette-là, cela faisait un moment qu'elle me trottait dans la tête. Après avoir vu des essais plus que concluants sur des blogs anglophones, il fallait que je me lance !
Je dois tout de même vous dire que je ne suis pas forcément une grande fan de la "véganisation", "crudisation" et autres végétalisations à tout va. Le concept peut certes m'amuser et m'inspirer, surtout d'un point de vue visuel, mais je ne cherche pas à comparer deux choses qui ne sont pas comparables : un fromage végétal comme celui-là n'aura jamais le goût ou la texture d'un véritable fromage au lait de vache, soyons clair.
Je ne vais donc pas chercher à vous convaincre que vous ou vos invités n'y verront que du feu, que c'est encore meilleur qu'un vrai fromage ou que maintenant vous n'aurez plus besoin/envie de consommer des produits laitiers.
Par contre, je peux vous dire que faire son fromage - ou plutôt faumage - est ludique et que les variantes sont infinies ! A vous les saveurs ail et fines herbes, tomates séchées, thym, citron, figue, noix, olives...
Si vous pouvez réaliser très facilement des fromages végétaux à base d'oléagineux, de jus de citron et de levure maltée, j'ai utilisé pour cette version des gélules de probiotiques (en pharmacie ou en ligne) pour lancer la fermentation. Ils créent une acidité et un goût caractéristiques qui font vraiment penser au fromage. J'ai vidé le contenu de 9 gélules pour obtenir une cuillerée à café rase de poudre. A défaut de probiotiques, vous pouvez utiliser un peu de miso ou du kéfir à la place de l'eau, si vous avez la chance de posséder des grains. Je m'avance peut-être, mais j'imagine qu'avec du kombucha, voire un yaourt de soja, cela marche aussi.
Autre petite complexité, j'ai pris le temps de faire sécher le fromage au déshydrateur : cela permet de le raffermir et de créer une croûte en surface, assez bluffante je dois dire... Hâte de lire vos avis et retours !
Dans le panier de la Fée
pour un gros fromage
140 g de graines de tournesol
140 g de noix de cajou
25 cl d'eau
1 c. à c. rase de probiotiques en poudre
3/4 de c. à c. de sel
2 c. à c. de levure maltée
Mettre à tremper les graines et les noix de cajou pendant 4 heures. Filtrer et rincer brièvement. Ajouter l'eau, les probiotiques en poudre et mixer longuement (dans un blender idéalement) pour obtenir une purée homogène. Placer la préparation dans un chinois doublé d'une étamine, recouvrir avec le tissu puis placer un poids léger par-dessus pour aider l'eau à s'écouler. Laisser fermenter entre 24 et 48 heures à température ambiante.
Ajouter alors le sel et la levure maltée (préalablement passée au mortier si les copeaux sont trop gros). Bien mélanger.
Déposer la préparation dans un cercle métallique, sur un plateau du déshydrateur chemisé de papier cuisson. Tasser le mélange puis ôter délicatement le cercle. Laisser sécher 1 heure à 60°C puis une nuit (12 heures environ) à 40°C.
Conserver le fromage au frais et consommer sous quelques jours.
Je dois tout de même vous dire que je ne suis pas forcément une grande fan de la "véganisation", "crudisation" et autres végétalisations à tout va. Le concept peut certes m'amuser et m'inspirer, surtout d'un point de vue visuel, mais je ne cherche pas à comparer deux choses qui ne sont pas comparables : un fromage végétal comme celui-là n'aura jamais le goût ou la texture d'un véritable fromage au lait de vache, soyons clair.
Je ne vais donc pas chercher à vous convaincre que vous ou vos invités n'y verront que du feu, que c'est encore meilleur qu'un vrai fromage ou que maintenant vous n'aurez plus besoin/envie de consommer des produits laitiers.
Par contre, je peux vous dire que faire son fromage - ou plutôt faumage - est ludique et que les variantes sont infinies ! A vous les saveurs ail et fines herbes, tomates séchées, thym, citron, figue, noix, olives...
Si vous pouvez réaliser très facilement des fromages végétaux à base d'oléagineux, de jus de citron et de levure maltée, j'ai utilisé pour cette version des gélules de probiotiques (en pharmacie ou en ligne) pour lancer la fermentation. Ils créent une acidité et un goût caractéristiques qui font vraiment penser au fromage. J'ai vidé le contenu de 9 gélules pour obtenir une cuillerée à café rase de poudre. A défaut de probiotiques, vous pouvez utiliser un peu de miso ou du kéfir à la place de l'eau, si vous avez la chance de posséder des grains. Je m'avance peut-être, mais j'imagine qu'avec du kombucha, voire un yaourt de soja, cela marche aussi.
Autre petite complexité, j'ai pris le temps de faire sécher le fromage au déshydrateur : cela permet de le raffermir et de créer une croûte en surface, assez bluffante je dois dire... Hâte de lire vos avis et retours !
Dans le panier de la Fée
pour un gros fromage
140 g de graines de tournesol
140 g de noix de cajou
25 cl d'eau
1 c. à c. rase de probiotiques en poudre
3/4 de c. à c. de sel
2 c. à c. de levure maltée
Mettre à tremper les graines et les noix de cajou pendant 4 heures. Filtrer et rincer brièvement. Ajouter l'eau, les probiotiques en poudre et mixer longuement (dans un blender idéalement) pour obtenir une purée homogène. Placer la préparation dans un chinois doublé d'une étamine, recouvrir avec le tissu puis placer un poids léger par-dessus pour aider l'eau à s'écouler. Laisser fermenter entre 24 et 48 heures à température ambiante.
Ajouter alors le sel et la levure maltée (préalablement passée au mortier si les copeaux sont trop gros). Bien mélanger.
Déposer la préparation dans un cercle métallique, sur un plateau du déshydrateur chemisé de papier cuisson. Tasser le mélange puis ôter délicatement le cercle. Laisser sécher 1 heure à 60°C puis une nuit (12 heures environ) à 40°C.
Conserver le fromage au frais et consommer sous quelques jours.
mercredi 5 février 2014
Smoothie banane, panais et touche de vanille
Moi, j'aime bien les smoothies : ceux du matin, que je prends le temps de préparer même en semaine, c'est mon petit rituel - Ciel, serais-je orthorexique ? ;-)
Ce qui m'amuse le plus, c'est d'y glisser des légumes. Je fonctionne souvent par association de couleurs, et au final ça marche plutôt bien : orange/carotte, fruits rouges/betterave, pomme/céleri branche..
Et puis, il y a quelques temps, j'ai eu une vision du mariage entre la banane et le panais. Hé bien, ça fonctionne aussi très bien. En tout cas, moi, j'adore !
Pour les curieux, allez aussi jeter un œil à mes recettes taguées "légumes en dessert", même s'il faut bien avouer qu'avec le temps le concept a perdu de son originalité. Donc pour ceux qui trouvent ça trop banal, je vous revoie à la semoule de céleri-rave et noix de coco d'Hélène. Et si ce n'est encore pas assez hardcore, là je ne peux plus rien pour vous...
Dans le panier de la Fée
pour 2 verres
1 banane
70 g de panais
225 ml de lait végétal (ici, lait de cajou maison, mais amande ou coco iront très bien aussi)
1/4 de c. à c. de vanille en poudre
1 c. à c. de sirop d'agave ou de miel (au goût; facultatif)
1 c. à s. de graines de chanvre (facultatif)
Dans le blender, déposer le panais gratté et la banane, tous deux coupés en fines rondelles. Ajouter la vanille et recouvrir de lait. Mixer longuement, jusqu'à ce que la préparation soit lisse, et répartir dans deux verres. Poudrer de graines de chanvre (et d'une pincée de vanille supplémentaire si vous voulez), et déguster aussitôt.
Ce qui m'amuse le plus, c'est d'y glisser des légumes. Je fonctionne souvent par association de couleurs, et au final ça marche plutôt bien : orange/carotte, fruits rouges/betterave, pomme/céleri branche..
Et puis, il y a quelques temps, j'ai eu une vision du mariage entre la banane et le panais. Hé bien, ça fonctionne aussi très bien. En tout cas, moi, j'adore !
Pour les curieux, allez aussi jeter un œil à mes recettes taguées "légumes en dessert", même s'il faut bien avouer qu'avec le temps le concept a perdu de son originalité. Donc pour ceux qui trouvent ça trop banal, je vous revoie à la semoule de céleri-rave et noix de coco d'Hélène. Et si ce n'est encore pas assez hardcore, là je ne peux plus rien pour vous...
Dans le panier de la Fée
pour 2 verres
1 banane
70 g de panais
225 ml de lait végétal (ici, lait de cajou maison, mais amande ou coco iront très bien aussi)
1/4 de c. à c. de vanille en poudre
1 c. à c. de sirop d'agave ou de miel (au goût; facultatif)
1 c. à s. de graines de chanvre (facultatif)
Dans le blender, déposer le panais gratté et la banane, tous deux coupés en fines rondelles. Ajouter la vanille et recouvrir de lait. Mixer longuement, jusqu'à ce que la préparation soit lisse, et répartir dans deux verres. Poudrer de graines de chanvre (et d'une pincée de vanille supplémentaire si vous voulez), et déguster aussitôt.
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