jeudi 26 décembre 2013

Cheesy crawckers

Alors, bien fêté ? Trop mangé, comme chaque année, et vous vous dites que c'est la dernière fois ? Ha, je suis passée par là l'année dernière et, devinez quoi, j'ai vraiment arrêté : arrêté de manger pour goûter à tout, pour faire plaisir, pour l'occasion, pour... plein d'autres mauvaises raisons. Il faut dire que rentrer à la maison malade est une bonne leçon. J'applique maintenant un principe simple : quand je n'ai vraiment plus faim, j'arrête de manger. Tout bête, n'est-ce pas ?

Du coup, pas besoin de manger "sans", "moins", ou "allégé en" après, et on garde l'envie de se cuisiner de bons petits plats sains et gourmands. Pour ma part, me revoilà à "crudifier" tout ce qui passe, même les crackers au fromage. Les voilà revisités à la mode végétale, avec purée d'oléagineux, levure maltée et oignon séché pour le petit goût cheesy qui risque de bluffer plus d'un amateur de chips à l'huile végétale (ben oui, on ne veut pas écrire carrément huile de palme) avec pour seul "fromage" des arômes artificiels. A tremper dans un houmous maison, à tartiner de terrine aux cèpes, ou de beurre d'avocat.

photo : Myriam Gauthier-Moreau

Dans le panier de la Fée
pour 24 crackers environ

150 g de sarrasin
125 g de graines de tournesol
70 g de graines de lin
1 c. à c. de sel
3 c. à s. de levure maltée
1/2 c. à c. d'oignon séché
2 c. à c. de purée d'amandes blanches
1 c. à c. de tahin
1 c. à s. d'huile d'olive

Mettre à tremper le sarrasin et les graines de tournesol, et dans un bol séparé les graines de lin pendant une heure. Verser les graines de tournesol et le sarrasin égouttés dans le bol du mixeur, ajouter les graines de lin avec leur eau de trempage et le restant des ingrédients. Mixer longuement pour obtenir une pâte compacte et collante. Étaler finement la préparation sur deux plateaux du déshydrateur garnis de papier cuisson. A l'aide d'un couteau pointu, découper chaque plateau en 12 crackers et déshydrater à 45°C pendant une nuit (12 heures environ). Les crackers doivent être parfaitement secs et durs.

jeudi 19 décembre 2013

Muffins fondants aux noix, coing et cardamome

Parce que le temps est à la pluie, allumer le four pour y cuire une pâtisserie me semblait tout naturel, et c'est ainsi que je referme la porte - temporairement - sur ma saga de recettes crues/raw.

Ces muffins ultra-fondants sont délicieux accompagnés d'un thé à la bergamote. Pour les réussir, il faut faire l'impasse sur la poudre de noix vendue en sachets (elle a souvent un goût un peu rance) et préférer les noix en vrac que l'on casse avec ses petites mains ou mieux, celles de son amoureux ! On pourra aussi faire appel à lui pour venir à bout de ce gros dur de coing ;-)

Note : je voulais un dessert à IG relativement bas (je dis relativement à cause de cette satanée farine de riz), aussi j'ai utilisé du sucre de bouleau. Il a la particularité d'augmenter son pouvoir sucrant à la cuisson, alors si vous souhaiter utiliser un autre sucre, mettez-en 80-90 g.


Dans le panier de la Fée
pour 6 gros muffins

1 coing
85 g de cerneaux de noix
80 g de farine de riz complet
60 g de sucre de bouleau
2 gousses de cardamome
1 c. à c. bombée de poudre à lever
1 yaourt de soja
50 g de beurre mou
1 œuf 

Préchauffer le four à 180°C. Mixer les cerneaux de noix (en réserver quelques-un pour décorer) avec les graines de cardamome. Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre, les noix et la cardamome en poudre, la poudre à lever et la vanille. Dans un bol, battre l’œuf avec le beurre et le yaourt de soja et verser le tout sur les ingrédients secs, en mélangeant brièvement. Éplucher le coing, le couper en quatre, ôter le cœur (il vous faudra un bon couteau et un peu de force) et le râper. L'ajouter à la préparation puis répartir dans les moules à muffins. Enfourner pour 35 à 40 minutes et laisser refroidir avant de démouler.

mardi 10 décembre 2013

Velouté cru de potimarron au thé noir, miel et épices de Noël

Ça y est, me voilà gagnée par l'euphorie de Noël : je bois du thé aux épices tous les jours, j'emballe mes cadeaux et je rêvasse devant les lumières de Strasbourg et son marché... et bientôt je risque de vous coller une recette de bredele alsaciens, version féérique, bien sûr ! ;-)

En attendant, je reste sur ma thématique cuisine crue (vous en avez marre, hein ?) avec ce velouté de potimarron aux épices de Noël... C'est une idée qui m'est venue il y a quelques jours, pour ne plus me quitter : à l'origine, j'avais envie de "réchauffer" une soupe crue à base de potimarron à l'aide d'un thé de Noël. Mais voilà, moult thés dans mes placards - verts, surtout - mais de thé noir saveur pain d'épices et assimilés, point.
Je vous donne donc ma version maison avec thé noir infusé, essence d'orange, épices moulues et miel. On peut bien sûr se simplifier la vie en utilisant du thé noir déjà parfumé, sans oublier d'ajouter le miel, et l'essence d'orange si le thé ne contient pas déjà des écorces.


Dans le panier de la Fée
pour 4 à 6 personnes

700 g de potimarron
50 cl d'eau
1 c. à s. de thé noir Darjeeling
8 gouttes d'essence d'orange
1 c. à c. bombée d'épices de Noël moulues (cannelle, gingembre, girofle, anis vert)
2 c. à s. de purée d'amandes blanches
1 c. à s. et 1/2 de miel
1 c. à c. de sel

Faire infuser le thé 10 minutes dans les 50 cl d'eau frémissante. Pendant ce temps, couper le potimarron en deux puis en quatre, ôter les pépins et le détailler en petits morceaux que l'on dépose dans le pichet du blender avec les épices, le miel, l'essence d'orange, la purée d'amandes et le sel. Verser le thé chaud et mixer longuement pour obtenir un velouté bien lisse. Répartir dans 4 grands bols ou 6 petits et déguster sans attendre.

mardi 3 décembre 2013

Barres protéinées aux graines de chanvre et cacao cru

Entre mon velouté au céleri-rave et mes crèmes à la courge et coco, mon inspiration se veut très orientée raw food ces derniers temps. Vous ne m'en voulez pas trop, dites ? :-) Parce que ça continue aujourd'hui avec ces barres protéinées...

Dedans, que des bonnes choses : des graines riches en omega 3, du sarrasin, des sucres à IG bas, du cacao cru... On fait le plein de protéines - plus de 8 g par barre - mais aussi de lipides, alors on ne se ressert pas ! Avec un fruit frais ou un smoothie vert, ces barres ont constitué mon petit-déjeuner de ces derniers jours (oui, hourra ! Je suis rentrée - pour ceux qui me suivent sur Facebook).

Le chanvre a la cote en ce moment, mais il n'est pas toujours évident à trouver : on peut l'acheter en ligne chez iHerb (en utilisant mon code IRU657 on obtient 10 dollars de réduction pour 40 dollars d'achat) ou Naolia par exemple. Si vous ne pouvez/souhaitez pas vous procurer de protéines de chanvre ("mais qu'est-ce que je vais faire du restant du paquet ?"), vous pouvez les remplacer par n'importe quelle graine ou oléagineux moulu.


Dans le panier de la Fée
pour 12 barres

100 g de sarrasin
100 g de graines de courge
75 g de graines de chanvre décortiquées
60 g d'éclat de fèves de cacao cru
50 g de protéines de chanvre
4 c. à s. de graines de lin
2 c. à s. de cacao cru en poudre
4 c. à s. d'huile de coco
3 c. à s. de sirop d'agave
4 c. à s. de sucre de coco (6 c. à s. pour les becs sucrés)

Mettre à tremper les graines de lin dans de l'eau durant 30 minutes, juste suffisamment pour les recouvrir. Pendant ce temps, mélanger dans un saladier le sarrasin, les graines de courge, de chanvre, les éclats de cacao, le cacao en poudre, le sucre de coco et les protéines de chanvre. Ajouter le sirop d'agave, l'huile de coco fondue et les graines de lin avec leur eau de trempage et mélanger soigneusement. Tasser la préparation dans un moule carré chemisé de papier cuisson. Découper en 12 barres et laisser prendre au frais deux heures au moins avant de déguster.

vendredi 22 novembre 2013

Rooibos au cacao et aux épices + dédicace à Paris

Que le temps est triste, gris et sale ces derniers jours - tout à fait à l'image de quelques récents événements personnels... Aujourd'hui, il a plu sans discontinuer : cela donne envie de se réchauffer et se réconforter avec une gourmandise, non ? En ce qui me concerne, j'essaye de modérer mes envies de sucré.

Et je me rabats volontiers sur une boisson chaude dans ces cas-là : parfois un véritable chocolat chaud végétal à IG bas (chocolat à 80 %, lait d'amandes, sirop d'agave), mais le plus souvent, un simple thé, vert ou rooibos en général. Et si je peux le parfumer moi-même avec mes ingrédients chouchous, c'est encore mieux ! Fèves de cacao, cannelle, piment... Ça vous dit ? Moi, je vais me faire une petite tasse de ce pas ! :-)

PS : Je serai en dédicace à Paris en compagnie de Myriam Gauthier-Moreau ce samedi de 15h à 16h30, au Thé des Écrivains, 16 rue des Minimes. Avis aux blogueuses du coin ! :-)

photo : Myriam Gauthier-Moreau

Dans le panier de la Fée
pour 70 g de thé parfumé

40 g de rooibos
20 g de fèves de cacao en éclats, entières à défaut
4 g de cannelle en bâton
5 g de baies roses
1 étoile de badiane
1 gousse de vanille séchée
¼ de c. à c. de piment séché

A l’aide d’un mortier, piler la cannelle, les branches de l’étoile de badiane et éventuellement les fèves de cacao entières en petits morceaux. Ajouter à cette préparation le rooibos, les baies roses, le piment et la vanille découpée en tout petits bouts. Brasser le tout pour bien mélanger. Utiliser une belle cuillerée à café de rooibos parfumé par tasse et laisser infuser 10 à 15 minutes dans de l’eau frémissante avant de déguster. Sucrer avec un peu de miel.

mardi 12 novembre 2013

Velouté cru de céléri-rave à l'amande et au sel de truffe

Moi aussi, je ferais bien une soupe... Vous voyez de quoi je veux parler ? Du dernier livre de Marie, bien sûr ! C'est mon gros, GROS coup de cœur du moment, certainement parce que je ne suis pas à la base une grande fan de soupe.

Mais ici, on se laisse complètement séduire par la gourmandise qui se dégage de chaque recette : des légumes souvent en solo qui sont joliment mis en valeur, sans une tonne de pommes de terre ou de crème fraîche, des soupes sucrées, des soupes-repas avec produits carnés et céréales, des soupes pour des repas festifs, il y en a vraiment pour tous les goûts.

Figurez-vous qu'on y trouve même des soupes crues, comme ma recette d'aujourd'hui, à base de céleri-rave. A vrai dire, cette grosse racine n'est pas à priori mon légume préféré, mais je me suis amusée dernièrement à le customiser avec des saveurs sucrées, comme de la patate douce, et de la purée d'amandes blanches. Et puis j'ai eu envie de pousser l'idée un peu plus loin en remplaçant intégralement l'eau du velouté par du lait d'amandes. Hé bien ça marche à merveille ! Avec le parfum de truffe en plus, c'est un vrai régal, agréable à servir pour un repas un peu chic (dixit Myriam Gauthier-Moreau, qui m'a à nouveau fait l'immense honneur de réaliser la photo de cette recette).

Quant à la réalisation sans cuisson, elle n'est possible que si vous disposez d'un solide blender, type Vitamix idéalement. Vous pouvez bien sûr cuire le tout à la casserole si vous préférez, ou bien réaliser le velouté à froid comme indiqué et le réchauffer ensuite doucement pour une soupe brûlante.


Dans le panier de la Fée
pour 4 à 6 personnes

1/2 céléri-rave (600 g environ)
75 cl de lait d'amande
4 c. à s. de purée d'amandes blanches
1 c. à c. rase de sel de truffe
4 c. à s. d'huile d'olive à la truffe (facultatif)

Brosser le céléri-rave sous l'eau tiède et le peler partiellement pour enlever les parties terreuses. Le couper en cubes que l'on dépose dans le blender. Ajouter le lait d'amande et mixer longuement pour obtenir un mélange bien lisse. Ajouter la purée d'amandes, le sel de truffe et mixer à nouveau jusqu'à ce que le mélange tiédisse. Répartir dans 4 grands bols ou 6 petits, décorer d'un trait d'huile d'olive à la truffe et servir aussitôt.

jeudi 7 novembre 2013

Gâteau creusois bio au parfum de châtaigne

Quelques jours de repos dans la Creuse m'ont inspirée la jolie recette d'aujourd'hui. Dans la plupart des boulangeries, on trouve ce gâteau soigneusement emballé dont la recette est jalousement gardée par la poignée de boulanger officiellement autorisée à commercialiser cette spécialité régionale.

Pour la petite histoire, ce gâteau à base de noisettes aurait été adapté d'une recette trouvée sur un parchemin du XVe siècle (c'est wiki qui le dit). Moi qui raffole des produits du terroir, il n'en fallait pas plus pour me donner envie de réaliser une version maison, sans même goûter le gâteau original d'ailleurs. Je me suis inspirée de cette mignonne - quoiqu'un peu ennuyeuse - vidéo montrant la recette réalisée comme à l'époque, où le gâteau cuisait dans une tuile.

Je vous propose donc une version végétalisée aux purées d'oléagineux, et allégée en sucre (la recette requiert normalement quatre verres de sucre !). J'ai aussi troqué la farine classique contre de la farine de châtaignes, qui s'harmonise si bien avec la saveur des noisettes...


Dans le panier de la Fée
pour un moule rond de 22 cm de diamètre

215 g de noisettes
90 g de sucre complet
35 g de sucre brun
2 c. à s. de farine de châtaignes
5 blancs d’œufs
1 c. à s. de purée de noisettes
2 c. à s. de purée d'amandes blanches
2 c. à s. d'huile d'olive

Préchauffer le four à 180°C. Mixer finement les noisettes. Verser la poudre dans un saladier avec les sucres et la farine de châtaignes tamisée. Ajouter les purées d'oléagineux et l'huile d'olive et mélanger. Ajouter les blancs d'oeufs battus en neige ferme et mélanger délicatement. Verser dans un moule rond (silicone pour moi) et cuire 40 minutes environ.

mardi 29 octobre 2013

Crèmes crues à la courge, banane et coco + résultats du concours

Allez, encore une petite recette à base de courge ! Ben oui, si Halloween qui approche n'est pas un bon prétexte pour cuisiner ces chères cucurbitacées, alors quand donc ? ;-)
Une recette crue cette fois, toute simple à réaliser : grâce à la banane mixée et à l'huile de coco qui se solidifie au frais, la prise de ces petites crèmes se fait en quelques heures au réfrigérateur.

Et encore une fois, Myriam m'a fait l'honneur de réaliser la photo ! Vous pourrez d'ailleurs retrouver ses visuels sur deux de mes anciennes recettes : le tofu Stroganiff et la tarte frangipane au potimarron en feuille de cacao.

Bon, et sinon j'arrête de vous faire attendre : c'est Béné Tarterie qui gagne l'exemplaire de Fleurs en Cuisine ! Béné, communique-moi ton adresse postale par mail ! :-)


Dans le panier de la Fée
pour 4 pots

2 bananes
450 g de chair de courge
2 c. à s. de sucre de coco
1 c. à s. bombée d'huile de coco (solide)
1/4 de c. à c. de cannelle en poudre
1 gousse de cardamome

Râper la chair de courge puis la déposer dans le pichet du blender avec les bananes en rondelles, le sucre de coco et les épices. Mixer longuement pour obtenir une préparation bien lisse et mousseuse. Ajouter l'huile de coco fondue et mixer à nouveau. Répartir dans 4 coupelles et laisser prendre au frais quelques heures.

vendredi 25 octobre 2013

Terrine végétale aux cèpes

En revenant de la cueillette des cèpes il y a deux semaines, tout un tas d'idées me sont passées par la tête. J'ai notamment eu une folle envie de velouté aux cèpes et châtaignes, que j'imaginais très bien avec quelques lardons grillés (oui, c'est comme ça, quelquefois je mange de la viande ! :-)) 

Puis je me suis dit que je pourrais retenter l'expérience du tofu fumé : REtenter car après avoir eu un gros coup de cœur, j'en ai été, sans trop savoir comment, dégoûtée. Je me suis alors rappelée d'une recette aperçue chez Clea puis chez Laurence (décidément, tu m'inspires en ce moment, miss !), associant champignons, châtaignes et tofu fumé. Hé bien, je suis très satisfaite de ma version et... apparemment, Myriam a adoré aussi ! C'est elle qui a eu l'infinie gentillesse de réaliser puis photographier ma recette... Je ne vais plus oser publier mes photos après ça, moi !

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Myriam Gauthier-Moreau, je vous renvoie à notre livre paru mi-septembre (dont il y a un exemplaire à gagner jusqu'à samedi, dépêchez-vous !) et à son site, pour en prendre plein les yeux !


Dans le panier de la Fée
pour un bol

130 g de cèpes cuits
65 g de tofu fumé
25 g de poudre de noisettes (ou de noix)
100 g de purée de châtaignes
2 gousses d'ail
1 c. à s. d'huile de tournesol
1 c. à s. d'huile d'olive
1/4 de c. à c. de poivre 5 baies
1/2 c. à c. de sel

Couper le tofu en dés que l'on dépose avec l'ail émincé et le restant des ingrédients dans le bol du mixeur. Mixer longuement pour obtenir une préparation homogène. Déguster sur une tranche de pain de campagne. Se conserve quelques jours au frais.

mardi 22 octobre 2013

Raw pumpkin latte : Lait chaud - mais cru - à la citrouille et aux épices

Il y a quelques semaines, on m'a donné une énorme citrouille. Autant vous dire que j'ai mis de la courge un peu partout dans mes petits plats du quotidien : soupes, salades, biscrus, et j'en passe, ça a été l'occasion pour moi de tester les recettes des copines et de réviser mes classiques.

J'ai notamment complètement craqué sur le Pumpkin spice latte de Laurence : en tout cas le concept d'un lait chaud à la citrouille m'a vraiment interpellé et je me suis inspirée de son idée pour créer cette recette. Je l'ai voulue crue, et chaude à la fois, ce qui a été possible grâce à mon blender de compétition (pas un Vitamix, mais tout comme) : en le laissant tourner assez longtemps, il tiédit la préparation - suffisamment pour être une boisson "chaude", mais pas jusqu'à détruire les nutriments !

On peut bien sûr faire chauffer la préparation sur feu doux si l'on préfère, et utiliser de la purée de courge déjà cuite.
Vous voulez d'autres idées pour "crusiner" la courge ? C'est par ici !

Note : avec les morceaux de citrouille restants, j'ai préparé une purée de courge crue que j'ai stockée en petites portions au congélateur. Il suffit de râper la chair puis de la mixer longuement au blender, en s'aidant au besoin du poussoir. C'est magique !


Dans le panier de la Fée
pour deux grands verres

120 g de chair de citrouille (pelée et épépinée)
35 cl de lait d'amande
2 c. à s. de miel
1 c. à s. de purée d'amandes blanches
1/2 c. à c. de cannelle en poudre
1/4 c. à c. de gingembre en poudre
1/4 de c. à c. de vanille en poudre
1 pincée de girofle en poudre
1 pincée de muscade en poudre

Couper la courge en gros morceaux et les râper. Mettre la courge râpée avec le restant des ingrédients dans le blender et mixer longuement pour obtenir une préparation liquide homogène et tiède. Déguster aussitôt.

mercredi 16 octobre 2013

Porridge au sarrasin et aux noisettes

Comme tout automne qui se respecte, le temps est à la pluie et à la grisaille. Et même si on a le bonheur d'aller ramasser des champignons, on a tout autant besoin de chaleur et de réconfort. En ce jour triste et frisquet, je voulais partager avec vous ma recette de porridge au sarrasin, parue il y a quelques mois dans l'e-book collectif My Healthy Comfort Food.

Les porridges et autres bouillies douillettes sont de loin mes petit-déjeuners préférés quand il fait froid. Cette version-ci est à base de flocons de sarrasin, céréale réchauffante, reminéralisante, et sans gluten (si vous trouvez son goût trop prononcé, remplacez-en la moitié par de petits flocons d'avoine).
J’aime prendre le temps de le savourer encore fumant, bien installée sur le canapé, en regardant la pluie tomber…



Dans le panier de la Fée
pour une personne

40 g de flocons de sarrasin
240 ml de lait de noisette
1 à 2 c. à s. de sirop d’agave
1 poignée de noisettes concassées
1 grosse c. à c. de purée de noisettes
un filet de mélasse (facultatif)

Dans une casserole, mélanger le lait de noisette et les flocons de sarrasin. Faire chauffer sur feu doux une dizaine de minutes, tout en remuant, jusqu’à obtention de la consistance désirée. Hors du feu, ajouter le sirop d’agave, mélanger et verser dans un bol. Décorer de noisettes concassées, de purée de noisettes et d'un peu de mélasse. Déguster bien chaud.

dimanche 13 octobre 2013

Fleurs en cuisine : interview de Myriam Gauthier-Moreau + 1 exemplaire à gagner

Petite surprise en ce dimanche, pour fêter la sortie de mon premier livre Fleurs en Cuisine, que vous pourrez gagner en participant à mon petit concours plus bas, je vous propose d'en savoir un peu plus sur la photographe qui a réalisé les prises de vues de mes recettes, Myriam Gauthier Moreau. Pour les fans de livres de recettes bio comme moi, c'est un peu la photographe incontournable, surtout si vous avez lu les livres de Valérie Cupillard à ses débuts, de Clea, d'Anne Brunner. Ça y est, vous voyez de qui je parle ? Vous réalisez la chance que j'ai eue ? :-)


Avant de laisser la parole à Myriam, comme je vous l'annonçais sur Facebook, je vous propose un petit concours pour gagner un exemplaire de mon livre. Rien de bien compliqué, rassurez-vous. Pour participer, il suffit de :

- liker ma page Facebook
- me laisser un commentaire en bas de ce billet, en me donnant votre pseudo Facebook utilisé et en me disant ce qui vous plaît dans l'idée de manger des fleurs, si vous avez déjà tenté l'expérience.
- parler si vous le souhaitez de la sortie de mon livre sur votre blog et/ou votre page Facebook, ce qui doublera vos chances de gagner, en me donnant le lien dans votre commentaire.

Les participations incomplètes ne seront pas prises en compte. Le concours est ouvert aux blogueurs et non blogueurs résidant en France métropolitaine (désolée ma Laurence !), et vous pouvez soumettre votre participation jusqu'au 26 octobre minuit.

Bonne chance à tous ! Et maintenant, je vous laisse découvrir l'interview de Myriam...

Hello, Myriam ! Tu es donc photographe spécialisée en prises de vues culinaires, souvent orientées cuisine bio. Après tous tes ouvrages publiés, notamment aux éditions La Plage, on ne te présente plus ! Comment en es-tu venue à la photo et plus particulièrement à l'illustration de recettes ?

J'ai choisi de développer mon travail photographique alors que j'étais étudiante en atelier préparatoire aux Beaux-Arts : j'ai alors pris la décision d'en faire mon métier, et j'ai poursuivi mes études dans ce domaine.
J'ai ensuite abordé la prise de vue en studio sous l'angle d'un sujet qui m'intéressait grandement par ailleurs : la cuisine. Les choses se sont alors enchaînées, après plusieurs stages et quelques années dans un studio de photographie culinaire, j'ai mis en place mon propre studio. Aujourd'hui, je partage mon temps entre photographie culinaire, graphisme, et mon travail de création d'images pour différentes expositions.


On imagine donc que tu es une gourmande. Que cuisines-tu d'ordinaire à la maison ?

Effectivement, je suis gourmande : c'est indispensable pour faire ce métier !
Je cuisine bio, souvent végétarien, mais pas seulement : j'apprécie également le poisson et autres produits de la mer. Les épices et les herbes tiennent une place importante dans ma cuisine très influencée par les saveurs indiennes, et méditerranéennes.


Comment s'organise ta journée de travail type ?

Comme mentionné précédemment, mon activité est à ce jour assez polyvalente, et de ce fait, les journées ne se ressemblent pas : tout dépend des commandes, des expositions à préparer, de mes recherches personnelles en cours... 
Lorsque je travaille à illustrer un livre de recettes, j'alterne le stylisme et la photographie : j'accessoirise l'ambiance de la photo, je prépare la recette en cuisine, et je travaille la photo à proprement parler : cadrage, lumière etc. Les journées sont donc plutôt rythmées !


Si tu pouvais donner aux blogueuses-photographes amatrices une ou deux astuces clés pour réussir leurs prises de vues, que leur dirais-tu ?

Le meilleur conseil que je pourrais donner et de s'entraîner à ... regarder ! En effet, l'observation de la lumière sur le sujet est essentielle à la réalisation d'une bonne photo : ne pas hésiter à changer le sujet de place, ou à déplacer la source de lumière pour voir les différences. Ensuite, il faut bien sûr porter une attention toute particulière au cadrage : là encore, il s'agit d'observation.


Quels ont été tes recettes coups de cœur dans Fleur en cuisine ? Et quelle serait ta photo préférée ?

Question difficile ! J'ai beaucoup aimé les recettes de ce livre... Si je devais en choisir une (et seulement une...) dans chaque chapitre, mon choix serait le suivant :
- Le Carpaccio de betteraves, sauce crémeuse au géranium (ou la salade croquante aux fleurs des champs...)
- Les Muffins à la rhubarbe et à la rose (ou les cookies tout chocolat surprise... ou la panacotta au jasmin... ou...)
- Le iced white tea (ou le temps des cerises...)

Quand à citer une photo qui me plait particulièrement dans ce livre, j'opterais pour celle du sel rose aux épices...
Merci beaucoup, Myriam, de t'être prêtée au jeu ! :-)


mardi 8 octobre 2013

Cake aux cèpes, comté et sarrasin, sans gluten + dédicace

Quand la Fée (moi-même, pour ceux qui suivent) et la Belle s'en vont au bois - dormant en effet vu le peu de promeneurs en ce dimanche pluvieux - voilà ce que ça donne : une magnifique récolte de cèpes !
Ceux qui me suivent sur Facebook ont pu voir la grande poêlée dont je me suis régalée le soir même. Un bon nombre de champignons a également filé vers le déshydrateur et d'autres au congélateur, en prévision des froides soirées d'hiver.

Et puis il y a eu ce cake, né de l'envie gourmande d'associer les cèpes au sarrasin. L'option risotto de sarrasin, crémeux et réconfortant, m'a traversé l'esprit mais il me fallait quelque chose de transportable dans ma lunch box. Cake se fut, donc. Mais après réflexion, je me dis que la farine de châtaigne aurait également été parfaite...

Je serai à La Table Verte à Mittelhausbergen (oui, c'est un nom de ville !) ce vendredi entre 11h et 13h. Cette cantine bio vous proposera ma pannacotta au jasmin en dessert du jour !


Dans le panier de la Fée
pour un moule à cake

100 g de farine de riz complet
50 g de farine de sarrasin
2 œufs
15 cl de lait de soja
4 c. à s. d'huile d'olive
1 gousse d'ail pressée
60 g de comté
120 g de cèpes cuits
1 c. à c. rase de sel
quelques tours de moulin de poivre 5 baies
2 c. à c. de poudre à lever

Préchauffer le four à 180°C. Fouetter les œufs avec l'huile d'olive, le sel et le mélange 5 baies. Ajouter les farines, la poudre à lever puis, progressivement, le lait de soja. Ajouter le comté râpé, la gousse d'ail pressée et les cèpes et mélanger le tout soigneusement. Enfourner pour 40 minutes et déguster tiède ou froid.

lundi 30 septembre 2013

Fondant au chocolat et aux quetsches sans gluten, à IG bas

Je me rends compte que j'ai récemment publié beaucoup de recettes sucrées sur ce blog, mais je suis sûre que vous ne m'en voudrez pas de remettre encore ça aujourd'hui. Surtout si c'est une recette de fondant au chocolat... je me trompe ? ;-)

Si les pruneaux ont fait leur preuve dans les recettes de gâteaux au chocolat (ici chez Clea, chez Clotilde et encore chez Pascale), il semble moins naturel d'y glisser des prunes fraîches. Pourtant le côté acide qu'elles apportent atténuent la légère amertume de ce fondant, très fort en chocolat - peut-être trop fort pour certains. Dans ce cas on remplacera le chocolat à 70 % par du chocolat à pâtisser.


Dans le panier de la Fée
pour 6 à 8 parts

150 g de chocolat à 70%
4 c. à s. de lait de soja
4 c. à s. d'huile d'olive
8 c. à s. de sirop d'agave
3 œufs
1 c. à s. et 1/2 de farine de sarrasin
200 g de quetsches

Préchauffer le four à 180°C. Dans une casserole à fond épais, faire fondre à feu très doux le chocolat cassé en morceaux avec le lait de soja. Dans un saladier, fouetter les œufs avec le sirop d'agave et l'huile d'olive, ajouter le chocolat fondu puis la farine de sarrasin. Mélanger vivement. Couper les prunes en deux, les dénoyauter et les déposer au fond du moule. Verser la pâte par-dessus et enfourner pour 25 minutes. Laisser complètement refroidir avant de déguster.

mercredi 25 septembre 2013

Carrés croustifondants aux mirabelles, sans gluten, à IG bas + dédicace

Bien courte saison que celle des mirabelles, ma prune préférée. Comme beaucoup de fruits, je n'aime pas beaucoup la cuire (je trouve que ça dénature beaucoup son délicieux parfum), et c'est pour cette raison qu'en plus de quatre ans de blog, je n'ai jamais publié une seule recette à base de mirabelles...  Mais comme j'ai été conquise par ma confiture de quetsches, j'ai eu envie de décliner cette recette avec ces demoiselles dorées. Grand bien m'en a pris : grâce à la cuisson courte des fruits (15 minutes), leur saveur est bien préservée.

J'en ai garni ces carrés gourmands, réalisés sur une base de crumble sans gluten. La farine de coco apporte un délicieux parfum, quoique discret, et les grains de sarrasin entier un croquant bien agréable. Rien ne vous empêche, si vous n'avez pas tous les ingrédients sous la main ou si vous ne souffrez pas d'intolérance au gluten, d'utiliser votre mélange à crumble préféré, ou de tester une version aux flocons de riz, comme dans ce crumble citronné.


Dans le panier de la Fée
pour 9 à 12 carrés

pour la confiture de mirabelles
450 g de mirabelles dénoyautées
65 g de sucre de bouleau
1/2 c. à c. d'extrait de vanille liquide

pour le crumble
170 g de poudre d'amandes
40 g de farine de riz complet
40 g de farine de coco
85 g de sarrasin
4 c. à c. d'huile d'olive
5 c. à s. de sirop d'agave

Préparer la confiture : couper les mirabelles en deux et les mettre dans une casserole à fond épais avec le sucre de bouleau. Laisser cuire une quinzaine de minutes et ajouter l'extrait de vanille en fin de cuisson. Réserver.
Préchauffer le four à 180°C. Préparer le crumble : verser les farines, la poudre d'amandes et le sarrasin dans un saladier, ajouter l'huile d'olive et le sirop d'agave et amalgamer à la fourchette puis du bout des doigts.
Verser 2/3 du crumble dans un moule carré chemisé de papier cuisson et bien tasser le mélange en le faisant remonter légèrement sur les bords. Répartir uniformément la confiture de mirabelles puis parsemer du restant de crumble.
Enfourner pour 40 minutes en baissant si besoin la température à 160°C dix minutes avant la fin de la cuisson pour éviter aux carrés de brûler. Découper les parts et servir tiède ou froid.

Je serai en dédicace samedi en région parisienne, au magasin bio La Vie Claire de Pontault-Combault, 1 rue du Fort, de 15h à 17h. J'espère vous y voir nombreux ! :-)

dimanche 22 septembre 2013

Confiture de quetsches à la cannelle, à IG bas

C'est la pleine saison des quetsches ! Et comme tout fruit assez rapidement périssable, il faut savoir rivaliser d'imagination pour écouler près de 2 kilos de ces jolies prunes violettes reçues de mon voisin...
Première étape, la plus évidente pour moi, une grosse fournée au déshydrateur pour garnir ensuite cakes, mueslis et Cie. Deuxième étape, pas bien originale me direz-vous, une confiture. Je suis allée cherchée l'inspiration dans le magnifique livre de Marie et Delphine.
Je voulais une confiture sans sucre de canne et à IG bas, j'ai donc opté pour le sucre de bouleau. J'ai été surprise de voir que la confiture prend très bien sans sucre et sans agar-agar. Seul bémol, elle ne se conserve pas longtemps, une petite semaine au frais. La prochaine fois, je stériliserai les pots !


Dans le panier de la Fée
pour 2 pots

600 g de quetsches
120 g de sucre de bouleau
1/4 de c. à c. de cannelle moulue

Laver les quetsches, les dénoyauter et les couper en petits morceaux. Les mettre dans une casserole à fond épais avec le sucre de bouleau et la cannelle et laisser cuire à feu moyen-doux pendant 20 minutes. Verser dans deux pots préalablement lavés et ébouillantés, visser fermement les couvercles et retourner les pots. A conserver ensuite au frais, à l'endroit, et à consommer sous 8 jours.

lundi 16 septembre 2013

Petites biscottes aux amandes

Adieu l'été... C'est vraiment parce que je vous l'avais dit et que j'aime mettre un point d'honneur à faire ce que je dis que je vous offre la recette d'aujourd'hui, aux saveurs de Crête. Parce que là, avec ce temps clairement automnal, au lieu d'huile d'olive et de miel, j'ai des envies de châtaignes grillées, de velouté de cèpes et de chocolat chaud...

Mais essayons de faire revenir les souvenirs de ces trois semaines passées. Qu'y a t-il à voir en Crête ? Les jolies choses ci-dessous, entre autres.

 des paysages arides

le palais de Knossos
 
 les rues et maisons vénitiennes à Rethymnon





 la cueillette des gousses de caroube !


 des petits villages typiques, dès que l'on monte vers les hauteurs...


 ...souvent pleins de maisons abandonnées

 le raisin crétois, délicieux et de saison



Et que mange-t-on de bon en Crête ? Déjà, de l'huile d'olive, et à tous les repas ! On en arrose bien sûr les rondelles de tomates et les crudités, mais aussi les plats chauds et on en ajoute dans les desserts.


Inutile de vous dire que j'ai fait une cure de salade grecque (tomate, concombre, poivron, olives noires, oignon cru,feta), de feuilles de vigne farcies (qu'on déguste tièdes), de moussaka (qu'on cuisine là-bas avec des courgettes et des pommes de terre) et de desserts très (trop) sucrés comme les baklavas, loukoums et autres kataifis, fourrés aux amandes et arrosés traditionnellement de bon miel crétois, bien parfumé par les abeilles qui butinent les herbes aromatiques.

En entrée, on mange typiquement un dakos, pain dur à la farine d'orge, garni de purée de tomates, de fromage frais de brebis émietté et d'origan.


Et puis, en se baladant dans les petits villages, on remplit ses poches de gousses de caroube qui poussent à profusion en cette saison ! A croquer nature - en laissant de côté les graines à l'intérieur, toxiques - ou à moudre pour obtenir une poudre façon cacao.


Ma recette d'aujourd'hui ressemble beaucoup à des biscotti, mais réunit des ingrédients typiques de la cuisine grecque : huile d'olive, miel, amandes et farine d'orge. Je l'ai adaptée d'une recette trouvée dans le livre ci-dessus, acheté sur place. Il date un peu, est mal traduit et les photos sont cheap mais respire l'authenticitéà chaque page.

Sur ce... Bonne rentrée !


Dans le panier de la Fée
pour une quinzaine de biscottes

250 g de farine d'orge
25 g de poudre d'amandes
75 ml d'huile d'olive vierge extra
4 belles c. à s. de miel crémeux
60 ml d'eau
1 c. à c. rase de fécule de maïs
1 bonne pincée de bicarbonate de soude
1/4 de c. à c. de cannelle en poudre

Dans une casserole, faire chauffer l'huile d'olive, l'eau et le miel. Pendant ce temps, mélanger la farine d'orge avec la poudre d'amandes, la cannelle et la fécule de maïs. Lorsque le mélange huile d'olive/miel frémit, faire préchauffer le four à 180°C. Ajouter au mélange liquide le bicarbonate, laisser mousser et verser le mélange d'ingrédients secs en remuant continuellement, jusqu'à ce que la préparation se détache des parois de la casserole. Laisser tiédir puis former une longue brique plate et la déposer sur une plaque du four chemisée de papier cuisson. Former de petites entailles pour pré-découper les biscottes. Cuire 30 minutes puis baisser la température à 120°C. Découper complètement les biscottes, les espacer sur la plaque et enfourner à nouveau pour 1 heure.