jeudi 31 décembre 2009

Plus que quelques heures...

... avant 2010 !
Je vous souhaite à tous, avec un petit peu d'avance, une très belle année !



jeudi 24 décembre 2009

De très belles fêtes...


             ...en famille, en douceur, en gourmandise...                       
      Un très beau Noël à vous tous !

 

lundi 21 décembre 2009

Les paniers gourmands de la Fée (5) : la pâte à tartiner cacao-amande et orange douce

Je sais, je sais ce que vous allez me dire à la lecture de cette recette : dans le genre naturel, végétal et sain, le lait concentré, peut mieux faire... Oui, mais voilà, c'est bien bon et ça peut s'avérer très utile. Et puis après tout, je n'ai banni aucun aliment de ma cuisine !
Pour ce dernier billet sur mes paniers gourmands de Noël, je voulais une pâte à tartiner rapide à préparer, au bon goût de lait et d'amande. C'est là que le lait concentré arrange bien mes affaires avec son petit goût de crème et sa texture qui fluidifie la purée d'amandes. Les puristes pourront le remplacer par du miel liquide en moindre quantité, mais le goût sera vraiment différent.
En tout cas, avec ses fines marbrures, présentée dans un pot transparent, cette pâte à tartiner sera du plus bel effet à offrir pour Noël, d'autant qu'elle se conserve très bien plusieurs jours au frais (on pensera simplement à la sortir un moment avant de la tartiner). On peut renforcer son parfum en ajoutant des écorces d'oranges confites hachées ou une pincée de cannelle.



Ingrédients
pour un petit pot

1 C.S. rase de cacao en poudre (non sucré)
3 C.S. de purée d'amandes blanches
5 C.S. de lait concentré sucré
4 gouttes d'huile essentielle d'orange douce

Directement dans le pot, mélanger la moitié du lait concentré avec la purée d'amandes. Ajouter l'autre moitié de lait que l'on aura préalablement mélangée à l'huile essentielle d'orange et au cacao en poudre. Mêler plus ou moins intimement les deux préparations pour obtenir une pâte marbrée. Conserver au frais et consommer sous 8 jours.

jeudi 17 décembre 2009

Peanut muffins à la banane

Que faire avec des bananes un peu trop mûres ? De la confiture, des petits flans... ou des muffins ! Le parfum de la banane s'allie à merveille avec celui de la cacahuète : attention, il ne s'agit pas ici de beurre de cacahuète (mélange de sucres raffinés et graisses hydrogénées) mais de purée simplement obtenue à partir de cacahuètes broyées (en magasin bio).
Ces muffins sont sans œufs - la banane a un pouvoir gélifiant à la cuisson - et peuvent aussi être sans lactose ni gluten si l'on remplace le lait par du lait de riz et la farine de blé par de la farine de riz complet.
Délicieux tièdes accompagnés d'un verre de lait au goûter, on peut même ajouter des pépites de chocolat ou quelques raisins secs...


Dans le panier de la Fée
pour 6 gros muffins

2 bananes mûres
100 gr de sucre complet
200 gr de farine T45 à T65
125 ml de lait (de vache ou végétal)
2 C.S. de purée de cacahuètes
1/2 sachet de poudre levante

Écraser les bananes avec le sucre, la purée de cacahuètes et un peu de lait. Ajouter tour à tour la farine additionnée de la poudre levante et le reste de lait sans chercher à obtenir un mélange bien lisse. Répartir la préparation dans des moules à muffins et enfourner à 180 °C pour 35 mn environ.

lundi 14 décembre 2009

Les paniers gourmands de la Fée (4) : les butterbredele à la rose

Après la poussière de lavande, je continue sur ma lancée florale ! Fleurs et épices sont d'ailleurs le thème de ces paniers gourmands, avec cette recette de petits biscuits à la rose.
Les bredele, petits gâteaux alsaciens que l'on fabrique à la période des fêtes, se déclinent en de multiples recettes : schwowebredele (aux amandes et à la cannelle), spritzbredele, anisbredele, sablés linzer, étoiles à la cannelle, etc. Traditionnellement, dans les familles, leur fabrication commence dès début décembre, car ces petits biscuits ont l'avantage de très bien se conserver et de garder leur croquant au moins deux semaines à condition de les garder dans une boîte métallique (après ce délai, ils sont encore tout à fait consommable mais risquent de devenir mous).
Les butterbredele sont des biscuits au beurre, sans arôme particulier (sinon celui du beurre !), c'est pourquoi j'ai voulu y associer le parfum de la rose qui se marie très bien, pour qui apprécie les saveurs fleuries. J'ai déniché ces pétales séchés dans une épicerie fine de Provins mais on peut aussi en trouver en magasin bio sous la marque Altaïr. J'ai diminué un peu la quantité de sucre par rapport à la recette traditionnelle, et fait l'impasse sur le dorage au jaune d'œuf, car je les préfère "brut".
Pour emballer les biscuits, rien de mieux que des sachets transparents fermés par un nœud rose ou rouge auquel on aura attaché une étiquette originale comme une de celles-ci.


Ingrédients
pour une quarantaine de bredele

250 gr de farine T45 à T65
125 gr de beurre mou non fondu
100 gr de sucre de canne blond
4 jaunes d'œufs  + 1 pour dorer
4 C.S. de pétales de roses séchés
1 C.S. d'hydrolat de rose

Dans un saladier, fouetter les jaunes d'œufs avec le sucre. Ajouter l'hydrolat et les pétales de roses, puis le beurre mou et la farine en amalgamant à la fourchette puis aux doigts. Mettre au frais 2h. Préchauffer le four à 175 °C. Etaler la pâte au rouleau sur le plan de travail fariné et découper des formes à l'emporte-pièce. Dorer éventuellement avec le jaune d'œuf et enfourner pour 10 mn à four chaud.

jeudi 10 décembre 2009

Les paniers gourmands de la Fée (3) : la poussière de lavande

C'est la recette de sucre vanillé de Pascale qui m'a donné envie d'offrir pour Noël un sucre parfumé. Mais vous commencez à me connaître, et s'il y a bien quelque chose que j'aime cuisiner, c'est la saveur des fleurs ! Ce sucre glace à la lavande extrêmement poudreux est réalisé à partir de sucre de canne blond longuement mixé avec des fleurs de lavande séchées.
Pour parfumer le sucre, on peut préférer une méthode par contact qui permettra de conserver les grains de sucre entiers. Il suffit alors de mélanger les fleurs et le sucre dans un pot hermétique puis de l'oublier pendant plusieurs jours. Après ce délai, on élimine les fleurs en filtrant le mélange à travers une passoire.
Cette poussière de lavande fond instantanément et sera délicieuse délayée dans du lait de riz chaud, saupoudrée sur des crêpes ou pour décorer un gâteau.
Comme contenant, j'ai utilisé un pot de yaourt avec couvercle plastique hermétique, auquel j'ai attaché un ruban rose et noué cette étiquette. J'ai sélectionné une des fleurs que j'ai redimensionnée et collée sur le couvercle.
On peut bien sûr utiliser d'autres fleurs comme la rose, la violette, le sureau ou le jasmin. C'est un cadeau chic et vraiment tout simple à réaliser, lancez-vous !


Pour deux pots

230 gr de sucre de canne blond
2 belles c.c. de fleurs de lavande séchées

Mixer le sucre et les fleurs en procédant par à coups. Verser dans deux pots à yaourts (attention aux évaporations !) et fermer le couvercle.

dimanche 6 décembre 2009

Les paniers gourmands de la Fée (2) : le pain d'épices "méteil" pur miel

Il existe sans doute autant de recettes de pain d'épices que de gourmands. Voici la recette que je ne changerais pas d'un gramme, une version modifiée et allégée d'une recette donnée par la maman d'un ami, parfaite pour les paniers gourmands !
Ce pain d'épices - dit méteil car il comporte autant de farine de blé que de seigle - est sans sucre, sans œufs et sans beurre, avec pour épices cannelle, gingembre et girofle. Je n'aime pas l'anis mais il est possible d'en ajouter selon son goût, ainsi que de la vanille en poudre. Les intolérants au gluten pourront utiliser de la farine de riz, panachée ou non de farine de sarrasin pour un goût plus rustique.
J'ai choisi une présentation en petites portions façon biscotti, car je trouve cela plus esthétique qu'un cake entier dense et massif. Cela dit, le pré-tranchage n'est possible que si vous êtes certain de pouvoir réaliser le pain d'épices au dernier moment et qu'il sera dévoré en moins de deux, sinon préférez offrir le gâteau entier qui se conservera mieux (au moins une semaine).
Côté déco, j'ai utilisé un sachet transparent spécial bredele (petits gâteaux de Noël alsaciens), un brin de rafia et une étiquette trouvée ici.
Pour les gourmands, on peut passer quelques carreaux de chocolat sur le pain d'épices à sa sortie du four. On laissera refroidir pour obtenir un glaçage craquant !


Pour un moule à cake

185 gr de farine de seigle
185 gr de farine T45 à T65
300 gr de miel liquide
90 ml de lait
1 sachet de poudre levante
1,5 c.c. de cannelle en poudre
1,5 c.c. de gingembre en poudre
1 pointe.de couteau de girofle moulue
2 petites oranges (jus + zeste râpé)

Dans un saladier, mélanger le miel avec les épices, le lait, le jus et le zeste d'orange. Ajouter progressivement les farines et la poudre levante en mélangeant au fouet puis à la fourchette quand la pâte devient trop épaisse. Verser dans un moule à cake et cuire 45 mn à 150°C. Attendre le refroidissement complet avant de couper en tranches et d'emballer.

vendredi 4 décembre 2009

Une question sur une recette ? Un projet de livre ? Une demande de partenariat ? Besoin d'une traduction depuis/vers l'anglais de vos menus ? C'est par ici !

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jeudi 3 décembre 2009

Cookies aux pommes confites et aux noix

Ces cookies sont nés de l'envie de réaliser des biscuits maison croquants et parfumés à la pomme. Pour ce faire, j'ai déniché de la pomme confite au rayon vrac du Grand Frais près de chez moi. Les morceaux de pommes sont particulièrement savoureux et restent très fondants, même cuits, sans le côté élastique des anneaux de pomme séchée. Dans ce magasin, on trouve aussi des fraises, kiwis et melons confits, ainsi que des noix de toutes sortes (du Brésil, de Macadamia, etc), une vraie caverne d'Ali Baba !
Pour les total bio addicts, on remplacera le beurre par 3 C.S. de purée d'amandes blanches et la farine bise par de la farine d'épeautre et/ou de la farine de châtaignes. Ces cookies sont délicieux encore tièdes !



Ingrédients
pour une douzaine de biscuits

1 œuf
175 gr de farine bise (T 80)
75 gr de sucre
100 gr de beurre mou
2 C.S. de jus de pommes
4 C.S. de noix en petits morceaux
3 C.S. de pommes confites (ou à défaut séchées) détaillées en dés

Fouetter l'œuf avec le sucre pour faire mousser, puis ajouter le beurre mou en mélangeant soigneusement. Ajouter le jus de pomme, les noix hachées et la farine, amalgamer à la fourchette ou à la main si besoin. Ajouter enfin les morceaux de pommes confites. Faire de petits tas que l'on aplatit et que l'on dispose espacés sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Cuire 20 mn à 175 °C en tournant la plaque à mi-cuisson. Ces cookies se conservent plusieurs jours dans une boîte hermétique.

lundi 30 novembre 2009

Les paniers gourmands de la Fée (1) : la gelée de pommes aux épices

Pour les paniers de Noël de cette année, Requia et Cathy ont eu une très belle idée : se lancer entre bloggeuses dans la confection de cadeaux gourmands et partager nos idées de recettes, d'emballages, d'étiquette et autres décorations.
Pour ma part, ce sera la première fois que je réalise à proprement parler des paniers gourmands pour Noël, même si j'aime bien arriver avec un gâteau ou un petit quelque chose qui fleure bon l'Alsace, région magnifique illuminée par ses typiques marchés à la période des fêtes.

Pour ce premier billet, je vous propose une gelée de pommes aux épices. Bien moins fastidieuse à préparer qu'une gelée de fruits rouges (point d'épépinage, de pesage ou de filtrage) puisque réalisée à partir de jus de pommes, je m'aide de l'algue magique agar-agar pour que la gelée prenne plus vite et obtenir un résultat sucré juste ce qu'il faut !

Pour la déco, j'ai customisé et reproduit avec Photofiltre des étiquettes à confiture trouvées ici, que j'ai collées sur le devant du pot et le couvercle. J'ai découpé un sac plastique orné de petites pâquerettes en carrés, que j'ai posé sur le couvercle et maintenu à l'aide d'un élastique. Enfin, j'ai caché l'élastique avec un ruban doré tout simple, mais on peut utiliser du rafia, c'est encore plus joli !


Dans le panier de la Fée
pour 3 petits pots

500 ml de jus de pommes bio (du commerce ou maison !)
350 gr de sucre blond de canne
1 c.c. rase d'agar-agar
1/2 c.c. de cannelle
1 c.c. rase de vanille en poudre

Mettre sur feu doux 400 ml de jus de pommes avec le sucre, la vanille et la cannelle. Maintenir une légère ébullition jusqu'à complète dissolution du sucre. Pendant ce temps, dissoudre l'agar-agar dans les 100 ml de jus froid restant. Mettre la casserole hors du feu quelques minutes puis verser le jus additionné d'agar-agar. Porter de nouveau à ébullition pendant 2 mn et verser immédiatement dans des pots préalablement lavés et ébouillantés. Visser les couvercles et retourner les pots. Ces gelées se conservent plusieurs mois au réfrigérateur.

vendredi 27 novembre 2009

C'est pour bientôt...



Et qui dit Noël, dit cadeaux... Pour les curieux, c'est par ici...

mardi 24 novembre 2009

Compotée de coings et potiron à la vanille et aux amandes

J'aime beaucoup la saveur si particulière des coings qui viennent parsemer l'automne de leurs arômes tout à la fois frais, doux, acidulés, presque fleuris. Pour changer un peu des compotes et autres crumbles pomme-coing, voici une recette originale qui permet d'utiliser un reste de potiron cuit. La vanille apporte de la douceur et les amandes effilées un peu de craquant. J'aime les desserts aux fruits peu sucrés, aussi libre à vous de rajouter un peu de sucre. Cette compote est délicieuse tiède accompagnée d'une tranche de pain d'épices toastée, de petits sablés au beurre ou de spéculoos.


Ingrédients
pour 4 personnes

2 coings
environ 400 ml de potiron cuit
4 C.S. rases de sucre roux
2 c.c. d'extrait de vanille liquide
2 C.S. d'amandes effilées

Couper le coing en petits morceaux et mettre à cuire à couvert dans une casserole avec le sucre et un petit fond d'eau. Il faut compter 30 mn de cuisson pour que les morceaux deviennent fondants. Poursuivre si besoin la cuisson quelques minutes pour évaporer le restant d'eau. Ajouter le potiron, écraser le tout à la fourchette. Ajouter l'extrait de vanille et les amandes effilées, mélanger. Servir tiède.

samedi 21 novembre 2009

Granola d'automne

La première fois que j'ai réalisé un müesli (ou granola) maison, c'était en suivant une recette de Lilo. Depuis j'ai trouvé ma propre recette en variant les ingrédients de base (flocons, oléagineux, graines et fruits secs) mais aussi les quantités de corps gras et de sucres.
J'ai choisi des flocons de châtaignes, reines de l'automne, des flocons de sarrasin, des noisettes entières, des graines de courges et en fruits, des figues et abricots séchés. Bien sûr, on peut les remplacer par d'autres flocons (les magasins bio sont une vraie mine d'or), graines et fruits secs selon son goût ! Pour une version sans gluten, on remplacera les flocons d'avoine par des flocons de riz.

Le résultat est vraiment goûteux, croustillant et bien moins sucré que les müeslis du commerce. Un vrai régal à dévorer nature, dans du lait ou une compote, et qui peut se conserver jusqu'à trois semaines selon Lilo... Mais impossible à vérifier vu que le mien a été englouti en trois jours !


Dans le panier de la Fée
(1 tasse = 250 ml)

1 tasse de flocons de châtaignes
1 tasse de flocons de sarrasin
1 tasse de flocons d'avoine (ou de riz)
4 C.S. de graines de courge
4 C.S. de noisettes entières
3 C.S. d'abricots séchés coupés en dés
3 C.S. de figues séchées coupées en dés
2 C.S. de miel
1 C.S. de sirop d'agave ou de riz
3 C.S. d'huile de tournesol

Dans une grande casserole à fond épais, mettre à chauffer doucement le miel avec le sirop et l'huile. Quand le mélange est bien liquide, ôter du feu et ajouter les flocons, les graines, les noisettes, puis mélanger soigneusement. Disposer uniformément sur une plaque ou dans un grand plat et enfourner 20 mn à 190 °C en remuant à mi-cuisson. Les flocons doivent être dorés. Ajouter les fruits séchés, mélanger et laisser refroidir avant de mettre en pot.

lundi 16 novembre 2009

Yaourts maison au miel et à la fleur d'oranger

Ma deuxième meilleure amie à la cuisine, après ma machine à pain, est très certainement ma yaourtière. Économique et simple comme bonjour, elle permet de réaliser des yaourts maison sains (vous savez, sans gélatine de porc dedans) avec toutes les saveurs possibles et inimaginables : fruits, sirops, miel, crème fraîche, épices, chocolat et même condiments salés y trouveront sans peine leur place.

J'ai choisi des ingrédients aux notes orientales pour vous présenter ici une de mes recettes favorites : le yaourt à la fleur d'oranger. Il a l'air de rien comme ça, mais son goût et sa texture sont vraiment à tomber... J'ai utilisé du lait demi-écrémé pour plus de légèreté, qui sera la bienvenue surtout si l'on mange ce yaourt à la fin d'un repas copieux. Et bonne nouvelle pour les végétaliens ou les intolérants au lactose : il est tout à fait possible de réaliser des yaourts au lait de soja en yaourtière ! Dans ce cas on utilisera un yaourt de soja et on fera l'impasse sur le lait en poudre. Les yaourts obtenus auront une texture très crémeuse.


Dans le panier de la Fée
pour 7 gros pots ou 8 petits

1 yaourt au lait entier bio ou fermier
1 litre de lait demi-écrémé
1 pot à yaourt de lait écrémé en poudre
3 C.S. de miel liquide
2 C.S. d'hydrolat de fleurs d'oranger

Dans une casserole ou un grand récipient à bec verseur, verser le yaourt, le miel et la fleur d'oranger. Mélanger énergiquement au fouet. Ajouter le lait en poudre et remuer à nouveau jusqu'à obtenir un mélange bien homogène. Verser progressivement le lait tout en fouettant. Verser dans des pots à yaourts (sans mettre le couvercle) et lancer la yaourtière pour 8h. Laisser refroidir et mettre au frais au moins deux heures avant de déguster. Ces yaourts se conservent huit jours au réfrigérateur.

vendredi 13 novembre 2009

Pudding à la rose et aux cranberries

Je vous présente aujourd'hui ma recette pour utiliser des restes de pain blanc un peu rassis, un délicieux pudding au parfum de rose et aux canneberges séchées. Cette petite baie, aussi appelée cranberry chez nos amis anglophones ou airelle chez nous, est devenue très à la mode ces derniers temps et on la retrouve un peu partout sur la blogosphère. Je vous renvoie à un billet très intéressant de Ninnie sur le sujet.
Cette recette se prête à une multitude de variantes : lait de coco et pépites de chocolat, fleur d'oranger et raisins secs, lait de soja vanillé et morceaux de noisettes, lait d'amande et abricots secs, tout est possible !


Ingrédients

200 gr de pain rassis
500 ml de lait (de vache pour moi, sinon de soja, de riz, etc)
3 oeufs
75 gr de sucre roux
4 C.S. de canneberges séchées
3 C.S. d'eau florale de rose (ou plus selon le parfum et la qualité de votre eau)

Dans un saladier, casser le pain rassis en petit morceaux. Recouvrir du lait chaud et laisser gonfler quelques minutes. Pendant ce temps, battre les œufs en omelette avec le sucre et l'eau de rose. Ecraser le pain au lait à la fourchette puis ajouter le mélange aux œufs et les canneberges. Bien mélanger le tout, verser dans un moule rond ou à défaut un moule à cake et enfourner pour 50 mn à 190 °C.

mardi 10 novembre 2009

Le bentô de la Fée (3) : kamut et pâtisson

J'ai acheté il y a quelques temps un pâtisson, ne sachant absolument pas quoi en faire, vu que j'allais cuisiner ce légume pour la toute première fois. Intriguée, j'ai croqué dans le légume cru : moi qui pensais retrouver le goût farineux et légèrement sucré des courges, son goût ressemblait à celui du navet...
Toute dépitée - mais pas vaincue pour autant - j'ai farfouillé sur la blogosphère, où la pauvre courge semble être bien malaimée, puis je me suis tournée vers le site marmiton. Après avoir survolé les gratins et autres veloutés, je suis tombée sur une très belle idée : associer le pâtisson à la pomme. Je n'ai pas cuit le pâtisson à  la poële mais à l'eau avant de racler la chair à la cuillère. Seulement alors je l'ai fait mijoter un bon quart d'heure avec les morceaux de pomme et 20 gr de beurre. Les deux se fondent vraiment l'un dans l'autre, si bien que l'on se retrouve avec une purée toute douce, où le curry a été remplacé par de la cannelle. Jolie recette qui a rempli en partie mon bentô, et que je referai à coup sûr, surtout que l'Homme aime aussi, alors il faut sauter sur l'occasion !


Et pour le reste du menu, il y avait :
- 1/2 tomate simplement assaisonnée d'un petit filet d'huile d'olive et de sel aux herbes.
- un risotto de kamut au chèvre : après cuisson du kamut 45 mn dans de l'eau bouillante salée (il restera ferme malgré tout), on ajoute quelques morceaux de fromage de chèvre frais qui, en fondant, serviront de liant au risotto.
- et en dessert, quelques lamelles de gingembre confit servies entre deux carreaux de chocolat noir.

samedi 7 novembre 2009

Tarte frangipane au potimarron en feuille de cacao

Bien loin des quiches, soupes ou de ma tarte à l'emmental, voici ma recette fétiche pour accommoder un potimarron : une tarte sucrée à la mode américaine au délicieux goût d'amande. Le glaçage en chocolat est optionnel mais donne un craquant et un petit goût très agréables. Après l'avoir testée, qui sait si vous ne délaisserez pas les tartes au potimarron salées !

photo : Myriam Gauthier-Moreau

Dans  le panier de la Fée
pour un moule à tarte de 24 cm de diamètre

Une pâte brisée
1 petit potimarron
100 gr de poudre d'amandes
100 gr de sucre complet (ou 75 gr de sucre roux)
3 œufs
8 à 12 carreaux de chocolat noir (100 g environ)

Couper le potimarron en gros morceaux et les faire cuire 20 minutes dans de l'eau bouillante. Égoutter, laisser refroidir. Pendant de temps, casser les œufs dans un saladier, ajouter le sucre et fouetter vivement. Ajouter la poudre d'amande puis la chair du potimarron (que l'on récupère en grattant avec une cuillère). Étaler la pâte brisée dans un moule à tarte, verser la préparation et mettre au four 30 mn à 190°C. A la sortie du four, disposer les carreaux de chocolat sur la tarte encore brûlante, laisser fondre quelques instants puis étaler uniformément à la spatule. Laisser refroidir avant de déguster.

lundi 2 novembre 2009

Sablés apéritifs à la coriandre et au gomasio pour Virgile

J'ai publié il y a quelques temps une recette de sablés à la coriandre version sucrée. Mon ami Virgile, bec salé, me réclamait à corps et à cris une version salée suite à ses tentatives ratées. C'est donc en "cadeau d'adieu", pour te souhaiter bonne chance en Suisse, Virgile, que je te dédie ces sablés : ils ne sont pas à la purée d'amande complète comme tu le souhaitais mais avec une petite quantité de purée d'amande blanche, pour ne pas masquer le goût de la coriandre. Enjoy and see you soon!


Dans le panier de la Fée
pour une vingtaine de sablés

200 gr de farine T45 à T65
90 gr de beurre mou
2 C.S. de purée d'amande blanche
4 C.S. se coriandre fraîche ciselée
1 C.S. d'eau
1 c.c. rase de sel
gomasio

Dans un saladier, verser la farine, le sel, le beurre coupé en dés, la coriandre et la purée d'amande. Mélanger à la fourchette puis malaxer du bout des doigts pour obtenir une pâte à crumble. Ajouter l'eau et pétrir de nouveau pour former une boule de pâte. Former un rouleau et laisser reposer au frais au moins une heure. Préchauffer le four à 175 °C. Couper des rondelles de 0,5 à 1 cm d'épaisseur, les disposer sur une plaque garnie de papier cuisson, saupoudrer de gomasio à l'envie et mettre au four 20 mn en tournant la plaque à mi-cuisson. Ces sablés se conservent au moins 10 jours dans une boîte en fer.

vendredi 30 octobre 2009

Crackers au sarrasin et aux graines

Un dîner entre amis m'a permis de refaire une recette que j'avais essayée il y a longtemps, celle de crackers maison. Un peu longs dans leur préparation, difficile de les réaliser pour un apéritif improvisé, mais on peut faire la pâte à crêpe la veille, et réaliser la suite de la recette le matin pour le soir. 

Les graines sont en option, ou peuvent être introduites dans la pâte à crêpe après en avoir cuit la moitié nature (dans ce cas 2 à 3 C.S. suffisent).
Ces petits crackers se conservent quelques jours dans une boîte en fer et sont à tremper comme des dips dans une sauce épicée ! Vous pouvez réaliser une sauce délicieuse au dernier moment en mixant simplement un pot de ricotta avec un petit pot de pesto rosso.


Dans le panier de la Fée
pour 2 grands bols de crackers

600 ml d'eau
250 gr de farine de sarrasin
1 œuf
1 c.c. de sel
4 C.S. de graines variées (lin, tournesol, sésame, courge)

Verser la farine dans un saladier et former un puits avec l'œuf . Mélanger au fouet ou à la fourchette et ajouter l'eau progressivement. Laisser gonfler la pâte une demi-heure environ, et ajouter de l'eau si nécessaire pour obtenir la consistance d'une pâte à crêpes légèrement épaisse. Ajouter les graines et bien mélanger.
Former des crêpes dans une poêle huilée bien chaude et cuire moins de deux minutes de chaque côté.
Couper chaque galette en 8 pour obtenir des triangles. Mettre de côté les plus épais.
Disposer sur une plaque garnie de papier cuissson et faire cuire 10 à 15 mn à 200°C selon l'épaisseur. Tourner la plaque à mi-cuisson pour que les crackers du fond se retrouvent devant.

mardi 27 octobre 2009

Pain tout doux à la châtaigne

En ce moment, j'ai envie de châtaignes. Peut-être est-ce parce que, cette année, elles se font rares dans les sous-bois alsaciens que leur saveur si douce me manque.
A défaut d'une belle balade dans la forêt dont on revient les poches et paniers pleins, je me suis procuré de la farine de châtaigne. Délicieuse intégrée à petite dose dans des pâtes à gâteaux, des entremets et autres pâtes à tartes, j'ai choisi de faire un pain doux pour le petit déjeuner. Doux à la fois par sa texture moelleuse et tendre (l'eau est panachée de lait) et par la saveur naturellement sucrée du lait de riz et de la châtaigne que l'on retrouve aussi sous forme de petits éclats. A refaire peut-être avec seulement du lait et une petite touche de sucre complet. A déguster encore tiède ou en tranches toastées et tartinées de miel ou de purée de noisettes...


Ingrédients
pour un pain de 600 gr environ

120 ml d'eau
110 ml de lait de riz
1 c.c. de sel
280 gr de farine T45 à T65
70 gr de farine de châtaigne
2 C.S. de levain bio fermentescible

Au bip de la machine :

2 C.S. d'éclats de châtaignes

Mettre dans l'ordre les ingrédients dans la machine à pain. Lancer le programme pain normal pour une quantité inférieure à 700 gr. Mettre les éclats de châtaigne au bip de la machine. Une fois le programme terminé, laisser refroidir un peu avant de démouler.

vendredi 23 octobre 2009

Tarte courge-carotte à l'emmental

J'ai acheté il y a quelques temps un potimarron dans l'idée de faire - comme à mon habitude - un dessert : un cake, un fondant, une tarte ou encore des muffins. Et puis je me suis dit que j'allais modérer un peu mon goût pour le sucré et tenter de cuisiner une tarte salée. Rien de très original ici, puisque j'ai associé le potimarron à l'emmental. Par contre, pour renforcer son petit goût sucré naturel, j'ai ajouté du jus de carotte et du lait de riz. Au final, le résultat est très goûteux, mais vraiment, je préfère certains légumes en version 100 % sucrée. Un fondant ou une tarte sucrée sera sans doute un de mes prochains billets, on ne se refait pas ! ;-)


Ingrédients
pour un moule à tarte de 28 cm de diamètre

1 pâte feuilletée
1/2 potimarron
3 œufs
150 ml de jus de carottes
50 ml de lait de riz
3 C.S. de crème d'orge, d'avoine ou de riz
70 gr d'emmental râpé
Sel aux herbes, poivre du moulin

Ôter les pépins du potimarron, le couper en morceaux assez gros et le faire cuire dans l'eau bouillante 20 mn. Pendant ce temps, casser et fouetter les œufs dans un saladier, ajouter la crème d'orge, le lait, le jus de carottes, le sel, le poivre et l'emmental. Quand le potimarron est cuit, vider l'eau de la casserole et rincer plusieurs fois à l'eau froide pour pouvoir l'éplucher sans se brûler (il suffit de racler la chair à la cuillère). Ajouter dans le saladier la chair de potimarron et mélanger plus ou moins soigneusement selon que l'on veut avoir des morceaux ou pas ! Garnir le moule de la pâte feuilletée, verser la préparation au potimarron et cuire 30 mn à 200°C.

lundi 19 octobre 2009

Polenta aux légumes racines et au chèvre

Ce que j'aime avec l'automne et sa fraîche grisaille, c'est l'envie qu'on a de s'emmitoufler, de rester chez soi à savourer un chocolat chaud ou un plat bien consistant. De retour d'un séjour loin de chez moi, j'ai eu envie d'un dîner bien chaud et moelleux, avec des légumes et de la polenta. Je voulais d'abord réaliser une purée agrémentée d'un peu de semoule, mais finalement j'ai utilisé l'eau de cuisson des légumes pour réaliser une soupe qui servirait à cuire ensuite la polenta.
Le résultat : une texture épaisse comme de la purée, vraiment réconfortante, surtout avec les dés de fromage de chèvre glissés dedans...



Ingrédients
Pour 4 personnes

1 carotte
1 pomme de terre
1 navet
150 gr de polenta
40 gr de chèvre demi-sec
eau
sel aux herbes, poivre du moulin

Laver et éplucher les légumes, les mettre dans une casserole et les recouvrir d'eau à hauteur. A ébullition, compter une vingtaine de minutes de cuisson. Mixer pour avoir une soupe fluide, et ajouter de l'eau pour obtenir 1 volume de polenta et 3 volumes de liquide. Verser la polenta et laisser cuire jusqu'à ce que le mélange épaississe. Ajouter le fromage de chèvre coupé en dés, le sel et le poivre. Laisser fondre le fromage quelques instants sur le feu et servir aussitôt.

jeudi 15 octobre 2009

Confiture de bananes caramélisées à la noix de coco

Cela faisait longtemps, hein, que je ne vous avais pas embêtés avec une recette de confiture ! :-D
Il faudra vous y faire, c'est un de mes péchés mignons... Après l'excuse des fruits d'été qui sont si éphémères, je vous dirai qu'avec l'hiver qui donne clairement le ton, en installant dès ce matin des températures négatives, on a envie de saveurs chaudes. Quoi de mieux alors que cette simplissime confiture de bananes, savoureuse et très rapide à préparer ?
Simplissime car, comme pour la mûre, elle gélifie rapidement toute seule, sans l'ajout de gélifiant ou de pectine. Inutile de surveiller la cuisson du caramel, ce goût s'obtient simplement par l'utilisation de sucre complet. Le parfum de la noix de coco s'allie très bien avec les autres arômes, et on peut même rajouter quelques gouttes de rhum en fin de cuisson.


Ingrédients
pour un pot

3 bananes mûres à point
150 gr de sucre complet
3 C.S. de noix de coco râpée
1 c.c. de rhum (facultatif)

Eplucher et couper les bananes en rondelles. Les mettre sur feu moyen avec le sucre complet dans une casserole à fond épais. Dès que le sucre fond, baisser sur feu doux et laisser cuire 15 mn en remuant régulièrement et en écrasant les morceaux de banane avec une cuillère en bois. Hors du feu, ajouter la noix de coco, éventuellement une cuillère à café de rhum, et bien mélanger. Verser dans un pot en verre ébouillanté, visser le couvercle, retourner le pot et laisser refroidir complètement. Non entamée, cette confiture se conserve plusieurs mois au réfrigérateur.

lundi 12 octobre 2009

Le bentô de la Fée (2) : Menu en jaune et vert

Tradition du dimanche soir depuis que je possède un bentô, je planifie les menus de la semaine et cuisine le repas du lendemain. Ce bentô-ci n'est pas pour moi mais pour l'Homme. Et comme je vous le disais dans un précédent billet, pour l'Homme rien ne se mange sans fromage. J'ai donc dû user - comme à chaque fois - de mes talents de dissimulatrice pour confectionner ce bentô :


- une salade de mâche, oui, mais avec plein de dés d'emmental.
- une terrine végétale-avec-des-brocolis-cachés-dedans. Pour ce faire, rien de plus simple : on mixe ensemble un œuf, une grosse tranche de pain un peu rassis réhydratée dans du bouillon ou du lait, cinq ou six bouquets de brocoli (ou tout autre légume détesté) et un légume séché mariné comme des tomates, des aubergines ou des poivrons. Une pincée de sel, de poivre, de cumin, on verse dans de petits moules à tartelettes en silicone et on enfourne pour 25 mn à 180°C. Laisser refroidir avant de démouler.
- en dessert, pour lui faire plaisir, quelques grains de raisin qui accompagnent des petits flans au lait d'amande. Ils se réalisent tout bêtement en faisant bouillir 250 ml de lait d'amande (1 grosse C.S. de purée d'amande délayée dans 250 ml d'eau) avec 1/2 c.c. d'agar-agar, que l'on ôte du feu après une minute d'ébullition. On verse dans de mini-moules en silicone, on laisse refroidir puis figer au frais. Après démoulage, on saupoudre de sucre complet.

Quant au concombre, hé bien figurez-vous que l'Homme aime ça. Si, si. Enfin en quantités liliputiennes, cela va de soi...

vendredi 9 octobre 2009

Pain au sarrasin et aux deux graines

Ma machine à pain, je l'adore. Etant un tout petit peu paresseuse et pas spécialement fan des filaments de pâte qui collent aux doigts, elle me rend de fiers services. En suivant une recette de base pour les proportions en eau, farine et levain, on peut varier son pain à l'infini : pour un pain de 600 gr, j'utilise 210 à 250 ml d'eau (certaines farines sont gourmandes en eau), 350 gr de farine (avec un minimum de farine blanche et des farines sans gluten en petite quantité), 1 c.c. de sel et 1 C.S. de levain bio fermentescible. Et c'est tout. Point de beurre, d'huile ou de sucre contrairement à ce qu'indiquent en général les livrets de recettes des machines à pain, et le pain obtenu est tout de même délicieux.
Il faut dire que le goût du levain est bien meilleur que celui de la levure de boulanger. Mon petit plaisir, c'est d'ajouter des graines et des fruits secs, mais on peut très bien rajouter de petits dés de fromage, de légumes, des épices, etc.
Je vous parlais il y a quelques temps d'ingrédients oubliés dans mes placards. Parmi eux figurait la farine de sarrasin. C'est une farine sans gluten avec laquelle on obtiendra un pain à la mie moins aérée qu'avec un pain blanc. Il a une saveur assez forte et est délicieux en tranches fines tartinées de beurre salé ou de purée d'oléagineux.


Dans le panier de la Fée
pour un pain de 600 gr environ

240 ml d'eau
1 c.c. de sel
160 gr de farine T65
65 gr de farine de sarrasin
125 gr de farine bise (T80)
1 C.S. de levain bio fermentescible

Au bip de la machine :
1 belle C.S. de graines de lin brun
1 belle C.S. de graines de lin blond

Verser les ingrédients dans l'ordre dans la machine à pain. Lancer le programme pain normal. A la fin de la première levée (au bip), ajouter les graines de lin. Laisser refroidir un moment avant de démouler.

mardi 6 octobre 2009

Cake rustique aux pommes, aux châtaignes et à la caroube

Il est parfois des ingrédients qui vous interpellent et trouvent leur place dans votre panier de courses alors que vous n'avez absolument aucune idée de ce que vous allez en faire. Si cela ne vous est jamais arrivé, c'est peut-être que vous n'avez jamais poussé la porte d'un magasin bio... les bizarreries sont partout ! Ou alors c'est qu'au contraire vous en êtes une adepte de si longue date que le seitan, les flocons d'azukis et le sucre rapadura n'ont plus aucun secret pour vous ;-)
Dans tous les cas, c'est là que l'on peut faire les plus étonnantes et délicieuses découvertes gustatives (demandez donc à l'Homme ce qu'il pense du confit de noisettes), comme par exemple cette poudre de caroube. Son parfum puissant et caractéristique se trouve quelque part entre la chicorée, le cacao et le café. Elle sert un peu d'épice ici - n'ayez donc pas la main trop lourde - et donnera au gâteau sa belle couleur brune. Un cake pour les curieux !


Ingrédients

3 œufs
100 gr de sucre roux
3 C.S. de purée d'amandes complète
200 gr de farine bise (T 80)
1/2 sachet de poudre levante
1 C.S. bombée de poudre de caroube
1/2 pomme coupée en morceaux
2 C.S. d'éclats de châtaignes

Préchauffer le four à 180 °C. Fouetter vivement les œufs avec le sucre et la purée d'amandes. Mélanger ensemble la farine, la poudre levante et la poudre de caroube, et incorporer progressivement ce mélange aux œufs. Ajouter les morceaux de pomme et de châtaignes, verser dans un moule à cake et enfourner pour 40 mn.

vendredi 2 octobre 2009

Le bentô de la Fée (1)

Depuis quelques jours, je suis la très heureuse détentrice d'un bentô. Il s'agit d'une boîte repas japonaise traditionnelle, formée de plusieurs niveaux compartimentés qui s'emboîtent, et joliment enveloppée d'un sac en tissu.


Forte de plus de deux ans d'expérience dans les repas de la cantine du bureau, savant mélange de légumes en conserve, de viande hachée sans bœuf et de yaourts super-aromatisés, je me suis dit qu'il était grand temps d'arrêter là...



Me voilà donc en train de jouer à la dînette avec cette charmante boîte - au sens propre car elle n'est pas bien grande. Mais qu'importe, à moi les repas maison fraîchement préparés ! Au menu aujourd'hui une salade de fenouil au saumon fumé et graines variées, avec en accompagnement des rondelles de tomates au basilic, levure maltée et vinaigre balsamique, et une salade de pâtes aux champignons et ses cubes de fromage de brebis, à mélanger ou non, à l'envie.


Il ne reste plus qu'à remplacer une prochaine fois ces ingrédients occidentaux par des onigiri/sushi/maki variés et pour un peu, on s'y croirait ! Je vous renvoie d'ailleurs au livre de Laure Kie sur les bentô, avec des recettes toutes plus jolies et appétissantes les unes que les autres... kawai, ne !

lundi 28 septembre 2009

Entremets fondants à la noisette et parfum de châtaigne

Cela faisait un moment que les farines, graines et autres müeslis du Moulin de Hurtigheim me faisaient de l'œil au magasin de la ferme. J'achète régulièrement leurs graines de pavot, mais cette fois c'est vers les douces saveurs automnales que je voulais me tourner. J'ai donc craqué pour les éclats de châtaigne, d'ordinaire plutôt utilisés pour garnir un pain à la farine de châtaigne, mais qui seraient parfait pour agrémenter le dessert à la noisette que j'avais en tête. Ces entremets sont vraiment très fondants en bouche, grâce à la farine de châtaigne qui attendrit le côté "gelée" de l'agar-agar. En plus, ils sont vraiment très simples à réaliser, que demander de plus ? ;-)


Dans le panier de la Fée
Pour 5 amoureux de l'automne

1 l de lait (de vache ou végétal)
3 C.S. de purée de noisettes
3 C.S. de farine de châtaigne
3 C.S. de sucre complet
2 c.c. d'agar-agar
2 C.S. d'éclats de châtaigne

Mettre la farine de châtaigne et l'agar-agar dans une casserole et délayer avec un peu de lait froid. Ajouter le sucre et la purée de noisette et bien mélanger au fouet. Verser progressivement le reste de lait et mettre sur feu moyen sans cesser de remuer. Laisser bouillir 2 minutes, verser dans 5 petits bols ou verrines et décorer d'éclats de châtaigne. Laisser refroidir à température ambiante. On peut réfrigérer les entremets avant de les manger, mais je préfère les déguster encore légèrement tièdes à cœur !

mercredi 23 septembre 2009

Petits sablés à la coriandre

La coriandre, aussi appelée persil chinois, est une herbe aromatique délicieusement odorante très usitée en cuisine asiatique. Et j'en suis une inconditionnelle ! Quand j'achète un bouquet frais à l'épicerie asiatique, je sais que j'aurai chaque jour de la semaine au menu de délicieuses salades fraîches et parfumées.
Mais vous aurez compris au vu des recettes publiées sur ce blog que je suis plutôt un bec sucré... J'ai voulu retrouver le parfum à la fois frais et puissant de la coriandre dans des biscuits style sablés. J'avais en tête une texture précise et ne voulais pas utiliser d'œuf. Et je dois dire que je suis très satisfaite du résultat : croquants et fondants, qui s'émiettent à chaque bouchée, avec un délicieux goût de beurre et le parfum si spécifique de la coriandre, idéal en dessert pour accompagner une mousse aux fruits. Et le parfum du basilic doit très bien remplacer celui de la coriandre... à tester ! Pour une version de biscuits salés, c'est ici !



Ingrédients
(environ 15 sablés)

200 gr de farine de blé T45 à T65
125 gr de beurre mou
75 gr de sucre roux
2 belles C.S. de coriandre fraîche ciselée

Amalgamer à la fourchette le beurre et le sucre. Ajouter la coriandre puis la farine progressivement. Quand le mélange devient trop difficile à travailler, malaxer à la main. Former un boudin de pâte de 4 à 5 cm de diamètre. Mettre au frais 1h. Préchauffer le four à 180°C. Découper des rondelles d'un demi-centimètre d'épaisseur et les disposer sur du papier sulfurisé. Enfourner 15 mn et laisser dans le four chaud éteint encore 10 mn. Ces sablés se conservent jusqu'à 10 jours dans une boîte hermétique.

dimanche 20 septembre 2009

Racines merveilleuses, sauce crémeuse aux fruits

Cette recette m'a été inspirée par La Belle au Blé Dormant qui  propose dans son livre une recette à base de patate douce crue. Même si je préfère de loin ce légume dans les desserts, car sa texture farineuse et son goût très doux s'y prêtent parfaitement, j'ai voulu essayer sa version crudivore salée.
Puis j'ai retenté l'expérience dans cette recette de légumes racines en crudités. Si les carottes râpées sont un classique du genre, la betterave crue est peut-être moins connue et appréciée. Il est vrai que ce légume sucré a un petit goût de terre qui peut rebuter.
La sauce à base de crème d'avoine (que l'on peut remplacer par de la crème de riz pour une version sans gluten), mêlant jus de fruits, vinaigre de figue et cannelle relève agréablement le tout, pour une entrée sucrée-salée 100 % végétale qui devrait plaire aux esprits champêtres...



Ingrédients
pour deux amoureux de la nature

1 carotte
1 toute petite betterave rouge
1 toute petite patate douce

Pour la sauce

4 C.S. de crème d'avoine (ou de riz)
4 C.S. de jus multi-fruits ou d'orange
2 C.S. de vinaigre de figue (ou de framboise)
1 pincée de cannelle
sel aux herbes
gingembre mariné (gari)

Râper séparément les légumes et disposer dans l'ordre au fond des verres et sans tasser la carotte, la betterave puis la patate douce. Napper avec la sauce (qui s'infiltrera entre les couches) et décorer de deux ou trois lamelles de gingembre mariné.

jeudi 17 septembre 2009

Cacao réconfortant au poivre, miel et cannelle

Qui aurait cru que la lumière du jour deviendrait si vite fade, triste et grisâtre ? Plus de doute, l'automne s'installe, et avec elle les premiers frissons et l'envie de se blottir devant la cheminée au sortir du travail, avec un bon livre et une boisson chaude pour se réchauffer.
J'aime me rappeler que le cacao est à l'origine une boisson non sucrée et très épicée. J'ai voulu associer la chaleur du poivre et de la cannelle à la douceur du lait de soja vanillé pour en faire une boisson bien réconfortante, à siroter lentement à deux...

Ingrédients
Pour 2 elfes frigorifiés

500 ml de lait de soja vanillé
3 c.c. de cacao non sucré
4 c.c. de miel
1/4 c.c. de poivre noir moulu
1/2 c.c. de cannelle en poudre

Mettre le lait de soja sur feu doux. Diviser le reste des ingrédients dans deux grandes tasses, et mélanger soigneusement jusqu'à ce que les poudres se fondent parfaitement dans le miel. Aux premiers frémissement, ôter le lait du feu et verser progressivement dans les tasses, en mélangeant avec le miel épicé. Déguster bien chaud.

Note : Pour les récalcitrants au lait de soja, sachez tout de même que le goût est très différent d'un lait à l'autre, et le parfum de vanille peut être très discret comme très présent au point d'effacer le goût du soja lui-même. Si vraiment l'idée de boire autre chose que du lait de vache vous rebute, choisissez un bon lait demi-écrémé (fermier ou bio) dans lequel vous fendrez une gousse de vanille en deux avant de le faire bouillir.

lundi 14 septembre 2009

Verrine de millet au lait d'épeautre et son caramel au beurre salé

C'est fou les trésors cachés que peuvent receler un placard de cuisine. Des trésors si bien dissimulés qu'il s'en est fallu de peu pour qu'ils ne soient plus consommables et prennent le chemin de la poubelle : millet, spelta, sarrasin, crème d'orge... Heureusement, quelques belles idées et détournements de recettes classiques me permettront de les utiliser, comme cette version de riz au lait à base de millet et de lait d'épeautre.
Le millet ressemble beaucoup à la semoule de blé tant par le goût que par ses utilisations. En outre, il est sans gluten.  Le lait d'épeautre, un des derniers nés au rayon laits végétaux, est très doux et bien évidemment exempt de lactose. Pas toujours aisé à dénicher, on pourra le remplacer par du lait de riz. Quant au caramel au beurre salé, gourmandise dont je raffole en bonbon, c'est en nappage gourmand qu'il accompagnera le mélange lait-millet peu sucré. Pour un contraste chaud-froid et un résultat encore plus gourmand, réserver les verrines de millet au frais jusqu'au moment de servir et faire le caramel au dernier moment, le laisser tiédir pour en napper les verrines fraîches et déguster aussitôt !


Ingrédients pour 4 gourmands
Pour le millet au lait :

100 gr de millet
150 ml de lait d'épeautre (ou de riz)
2 C.S. de sirop de maïs
Flocons de blé pour décorer

Pour le caramel au beurre salé :

50 gr de sucre de canne blond
20 gr de beurre demi-sel AOC
45 ml de crème liquide légère

Cuire le millet dans 3 fois son volume d'eau, sur feu doux et à couvert pendant 20 mn, jusqu'à ce que toute l'eau soit absorbée. Hors du feu, ajouter le sirop de maïs et le lait d'épeautre, mélanger et répartir dans 4 petits verres ou pots à yaourt. Laisser refroidir puis mettre au frais 1h au moins.
Un peu avant de servir, préparer le caramel : faire fondre le sucre et le beurre à feu doux tout en remuant, jusqu'à ce que le mélange soir homogène et bouillonne doucement. Hors du feu, ajouter la crème fraîche, bien mélanger et remettre à chauffer quelques instants.
Napper les verrines de millet du caramel tiédi et décorer de quelques flocons de blé.


samedi 12 septembre 2009

Clafoutis drolement gonflé aux raisins et parfum de noisette

Cela fait bien, bien longtemps que je n'ai pas fait de clafoutis, sans doute parce que je n'en suis pas fan : le mélange lait-œufs, trop important par rapport à la quantité de farine, m'écœure. C'est sans doute pour cela que je ne raffole pas non plus des flans ! Par contre l'Homme, lui, aime beaucoup les clafoutis. Et il adore le raisin. Cela m'a donc été facile d'élaborer ce dessert. J'ai choisi de laisser les grains de raisin entiers pour qu'ils dépassent joliment de la surface du gâteau, mais on peut aussi les couper en deux pour qu'ils soient complètement recouverts de pâte et couvrent en même temps presque toute la surface du clafoutis. Et puis il fallait aussi ma petite touche gourmande, la purée de noisettes, parce que je vais quand même en mordre une bouchée ou deux...



Ingrédients :
pour un moule à tarte de 22 cm

2 oeufs
75 gr de sucre roux
75 gr de farine T45 à T65
200 ml de lait de soja
une vingtaine de grains de raisin blanc
2 C.S. de purée de noisettes (en magasin bio)

Préchauffer le four à 180 °C. A l'aide d'un fouet, mélanger vigoureusement les œufs, le sucre et la purée de noisettes. Ajouter le lait puis la farine en pluie, progressivement. Disposer uniformément les grains de raisins au fond du moule. Recouvrir de la pâte et enfourner pour 30 minutes environ.

mercredi 9 septembre 2009

Muffins fromagers aux carottes et graines de courge

D'aucun diront que je fonctionne par lubies, d'abord les confitures, maintenant les muffins... Hé bien, soit, je l'admets ! Dans l'une de mes nombreuses tentatives de faire manger à l'Homme des légumes, il y a cette recette de muffins salés qui s'est avérée plutôt concluante, tout ça voyez-vous grâce à la présence de fromage.

Car au Pays de l'Homme, il n'est nul légume ni même aliment comestible sans l'ajout systématique de fromage. Et attention, par n'importe lequel : point de fromage de chèvre, de roquefort, de camembert et autres munsters fort odorants, mais un fromage magique à pâte dure qui fait des fils. Si, si. Et encore, ce n'est pas forcément gagné : "pourquoi est-ce qu'il y a plus de bouts de carottes dans mon muffin que dans le tien ?" Un grand enfant, l'Homme ? Nooooooon...


Dans le panier de la Fée
pour 6 grands enfants

1 œuf
50 ml d'huile d'olive
150 ml de lait de soja
200 gr de farine bise (T80)
1 carotte
50 gr de parmesan en copeaux
2 c.c. de moutarde à l'ancienne
2 C.S. de graines de courge
1 C.S. de sauce de soja
1 belle c.c. de poudre levante
facultatif : 1/2 c.c. de cumin en poudre

Préchauffer le four à 180°C. Dans un saladier, mélanger l'oeuf, l'huile, la moutarde, la sauce de soja et éventuellement le cumin. Incorporer progressivement la farine additionnée de levure puis le lait de soja. Ajouter le parmesan, les graines de courge et la carotte pelée et coupée en petits dés. Verser dans 6 gros moules à muffins et enfourner pour 35 mn. Aussi bon tiède que froid.

lundi 7 septembre 2009

Muffins sablés aux framboises, coeur coulant de fruits rouges

Ce qu'il y a de bien avec les framboises, c'est qu'on les récolte encore jusqu'à fin septembre. Car ce que je ne vous ai pas encore dit, c'est que cette petite baie rose et veloutée est sans doute mon fruit préféré... Quand je ne peux piocher dans le jardin des parents et amis, j'aime les acheter à la ferme ou les choisir moi-même à la cueillette. Non seulement on a le plaisir de manger le fruit de sa récolte, mais en plus c'est vraiment économique : adieu l'exorbitante mini-barquette de 125 gr du supermarché engloutie en moins de cinq minutes. 

Quand je ne les dévore pas toutes simplement natures, je réalise un petit pot de confiture (je n'ai rien dit...) des tartelettes ou encore des muffins. Ceux-ci sont particulièrement légers grâce à farine de riz qui donne une texture un peu sablée qui s'effrite (une farine de blé T45 à T65 conviendra aussi très bien), et très gourmands avec leur parfum d'amande et leur cœur coulant de gelée de fruits rouges... A déguster tiède absolument !


Dans le panier de la Fée
pour 6 gros muffins


1 oeuf 
200 gr de farine de riz
150 ml de lait d'amande
60 gr de sucre de canne blond

1 grosse C.S. de purée d'amande blanche
1/2 sachet de poudre levante
175 ml de framboises fraîches

6 c.c. de gelée de fruits rouges (groseille, cassis ou fruits mélangés)


Préchauffer le four à 180°C. Fouetter l'œuf avec le sucre jusqu'à ce que le mélange mousse un peu. Incorporer la purée d'amande. Ajouter en alternant la farine additionnée de poudre levante et le lait d'amande pour que le mélange reste toujours facile à travailler. Ajouter les framboises et mélanger le tout très délicatement pour ne pas les écraser. Verser un peu moins de la moitié de la pâte au fond des moules à muffins, disposer dans chacun une cuillerée de gelée de fruits rouges et recouvrir du reste de pâte. Enfourner 35 mn. Se déguste tiède de préférence pour savourer le cœur coulant.

Note : il est très important d'utiliser de la gelée et non de la confiture de fruits rouges au risque d'obtenir un effet "cratère" destructeur ! Les fruits vont bouillir pour se frayer un chemin dans la pâte et dégouliner hors du moule pour aller se coller sur la plaque et la résistance du four. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais en 35 mn de cuisson, la gelée n'a que le temps de fissurer le dessus des gâteaux en jolies arabesques violines.

vendredi 4 septembre 2009

Parfum de vacances (4) : confiture de mûres à la rose

"Quoi, encore une confiture ?" me direz-vous. Hé bien oui, mais la saison des bons fruits d'été est si courte que je la prolonge comme je peux ! Promis, ce sera ma dernière recette de confitures avant un bon moment ;-) Et puis l'automne s'installe lentement mais sûrement avec ses températures matinales fraîches, et d'autres parfums seront très prochainement invités sur ce blog.
En attendant, pour ce dernier billet souvenir de vacances, j'ai voulu conserver la saveur des mûres cueillies douloureusement dans les haies campagnardes. Quant à la rose, qui se marie très bien avec les fruits rouges, c'est un de mes parfums de fleurs chouchous avec la lavande, le jasmin, le sureau, et l'oranger. J'ai choisi un hydrolat naturel, mais une eau de rose aromatisée achetée dans une épicerie orientale peut faire l'affaire.
Vous verrez, cette recette est idéale pour débuter dans les confitures, car rien n'est plus simple qu'une confiture de mûres : elle prend très vite et très bien, aussi une longue cuisson est inutile. Je vous déconseille fortement d'ajouter un gélifiant comme l'agar-agar ou même d'utiliser du sucre spécial confiture type Gelsuc sous peine d'obtenir un vrai bloc de béton armé ! Par ailleurs, les fruits réduisent très peu à la cuisson et restent entiers, donc rien ne vous empêche de passer un coup de mixeur si vous souhaitez une texture plus fine.


Dans le panier de la Fée
pour environ 2 pots :

400 gr de mûres sauvages
200 gr de sucre de canne blond
1 C.S. d'hydrolat de rose

Rincer délicatement les mûres sous l'eau fraîche. Les verser avec le sucre dans une casserole à fond épais, chauffer sur feu doux jusqu'à ce que les fruits rendent leur jus et laisser mijoter 20 minutes. Retirer du feu, ajouter l'eau de rose et mélanger intimement. Verser dans des pots en verre soigneusement lavés et ébouillantés, visser les couvercles et retourner les pots jusqu'à complet refroidissement. Les pots non entamés se conservent jusqu'à un an au réfrigérateur.

mardi 1 septembre 2009

Parfum de vacances (3) : compotée de poires Williams, caramel au gingembre et éclats de noisettes

Une brève escapade d'une journée dans le Loiret chez les grands-parents m'a permis de ramener un beau panier de poires Williams de leur jardin. Elles tombaient chaque jour ou se détachaient à peine frôlées, mûres à point. Pour utiliser les plus mûres, j'ai de suite pensé à une compote, mais je la voulais un minimum épicée. J'ai donc imaginé un caramel tout simple au gingembre pour arroser les morceaux de poires cuits et fondants mais non mixés. J'ai aussi choisi de garder la peau des poires, pour le côté rustique ! Et puis pour se délecter encore un peu des délices du jardin mayennais, on saupoudre le tout d'une pincée de noisettes grossièrement mixées. De quoi bien attaquer la rentrée, non ? :-)


Pour 3 nostalgiques des vacances :

4 poires Williams bien mûres
2 C.S. de sucre roux
1/2 c.c. de gingembre en poudre
4 C.S. de noisettes grossièrement mixées

Laver et épépiner soigneusement les poires, les couper en cubes grossiers et les verser dans une casserole à fond épais. Cuire sans couvercle jusqu'à ce que les fruits fondent et que le surplus d'eau s'évapore. Filtrer à travers une passoire pour recueillir le jus restant, sans presser les fruits. Mettre le jus dans la casserole avec le sucre et le gingembre. Faire frémir à feu doux jusqu'à ce que le mélanger épaississe légèrement (cela ne prend que 2 à 3 minutes). Servir la compote dans un gros bol, le caramel et la poudre de noisettes dans deux coupelles séparées pour que chacun se serve comme il lui plaira.


mercredi 26 août 2009

Parfum de vacances (2) : tarte à la tomate et au thon de jolie-maman

Avec les tomates succulentes qui donnent beaucoup cette année, nous avons pu nous régaler à chaque repas lors de notre escapade en Mayenne : tomates-cerises à l'apéritif, olivettes en salade, coeurs de boeuf en coulis... et en tarte. J'ai presque honte de publier une recette aussi simple avec tout juste quatre ingrédients en garniture, mais la tarte de jolie-maman était un tel délice que je n'ai pas pu résister. Sans crème, sans oeuf, sans beurre, sans lait... Son secret ? La superposition des aliments et la petite touche piquante !


Ingrédients :
pour un moule à tarte de 28 cm

1 rouleau de pâte feuilletée
2 grosses tomates coeur de boeuf
140 gr de thon au naturel (soit une boîte)
4 c.c. de moutarde
100 gr de gruyère râpé

Garnir le moule à tarte de la pâte feuilletée, et étaler la moutarde sur toute sa surface. Emietter uniformément le thon bien égoutté, disposer les tomates en rondelles et parsemer de gruyère râpé. Enfourner à 210°C pour 30 à 40 mn. Se déguste chaud.

Note : pas d'assaisonnement dans cette recette car le sel contenu dans le thon et le fromage nous a semblé suffisant et le piquant de la moutarde a remplacé le poivre.

lundi 24 août 2009

Parfum de vacances (1) : week-end en Mayenne

C'est avec un regret non dissimulé que nous avons quitté la maison de campagne mayennaise de mon père et jolie-maman. Si comme beaucoup vous vous demandez où se trouve la Mayenne, c'est un département profondément rural qui se situe entre la Bretagne et la Normandie.

Ces deux jours ont filé bien trop vite, au rythme des balades près des fermes et des chemins de terre, de la cueillette dans l'immense potager-verger, et du temps pris pour soi au calme et au vert. Du bonheur, simplement. On se reverra bientôt, c'est promis...

A suivre dans un prochain billet, quelques inspirations culinaires suite à ce séjour !