Comme promis, voici la suite des aventures des best Chocolate Chip Cookies. Je vous présente aujourd'hui la version à IG bas, sans beurre, mais avec un délicieux chocolat à 80 % (merci Nolwenn !). Résultat ? Des cookies plus roots certes, mais bien plus sains que la version d'origine et certainement pas moins goûteux, dans un autre genre.
Pour en savoir plus sur l'indice glycémique, je vous renvoie sur le joli blog de Marie, bien plus experte que moi dans ce domaine.
Note : pour donner aux cookies un aspect plus uniforme, vous pouvez mixer le son d'avoine avant utilisation.
Dans le panier de la Fée
pour une dizaine de cookies
75 g de farine de petit épeautre
75 g de son d'avoine
80 g de sucre de coco
1 c. à c. de poudre à lever
1/3 de c. à c. de sel
1/2 c. à c. de vanille en poudre
1 œuf
2 c. à s. de purée d'amande blanche
2 c. à s. d'huile d'olive
80 g de chocolat noir à 80%
Dans un saladier, mélanger la farine avec le son d'avoine, le sucre, la poudre à lever,
le sel et la vanille en poudre. Incorporer la purée d'amande, l'huile d'olive et
l’œuf. Ajouter enfin le
chocolat coupé en cubes grossiers. A l'aide de deux cuillères (ça colle un peu), former de petites tas que l'on étale sur une plaque du four chemisée de papier cuisson, en espaçant
les biscuits. Cuire 15 minutes à 180°C.
mercredi 27 mars 2013
mercredi 20 mars 2013
Gnocchi sans gluten aux salsifis
Je suis sûre que vous l'aviez pressenti... Le fait que, maintenant que la farine de lupin et moi nous nous entendons bien, je reviendrais à l'attaque. Comme j'ai eu raison d'insister !
Mon deuxième essai, salé cette fois, met aussi à l'honneur un légume souvent malaimé, le salsifis. Personnellement, je le trouve plutôt neutre en goût, et il a l'avantage de faire chuter l'indice glycémique de ces pâtes, traditionnellement à base de pommes de terre.
Bon, par contre, ce ne sera pas la texture la plus tendre que vous aurez l'occasion de goûter : les farines utilisées étant toutes sans gluten, cela alourdit la consistance des pâtes. Il faut donc les faire cuire plus longtemps et choisir une sauce généreuse pour napper le tout. Sur la photo, c'est un pesto de roquette qui accompagne les gnocchi, mais je pense qu'une sauce crémeuse à base de fromage (ou de "faumage") sera encore meilleure.
Dans le panier de la Fée
pour 3 personnes
250 g de salsifis en boîte égouttés
100 g de farine de riz complet
85 g de farine de lupin
85 g de farine de sarrasin
1 c. à c. de sel
Mixer les salsifis avec le sel et ajouter progressivement le reste des ingrédients. La pâte doit être très ferme et à peine collante.
Cuire dans un grand volume d'eau bouillante salée pendant 8 minutes au moins (de la mousse se forme en surface et les pâtes remontent).
Mon deuxième essai, salé cette fois, met aussi à l'honneur un légume souvent malaimé, le salsifis. Personnellement, je le trouve plutôt neutre en goût, et il a l'avantage de faire chuter l'indice glycémique de ces pâtes, traditionnellement à base de pommes de terre.
Bon, par contre, ce ne sera pas la texture la plus tendre que vous aurez l'occasion de goûter : les farines utilisées étant toutes sans gluten, cela alourdit la consistance des pâtes. Il faut donc les faire cuire plus longtemps et choisir une sauce généreuse pour napper le tout. Sur la photo, c'est un pesto de roquette qui accompagne les gnocchi, mais je pense qu'une sauce crémeuse à base de fromage (ou de "faumage") sera encore meilleure.
Dans le panier de la Fée
pour 3 personnes
250 g de salsifis en boîte égouttés
100 g de farine de riz complet
85 g de farine de lupin
85 g de farine de sarrasin
1 c. à c. de sel
Mixer les salsifis avec le sel et ajouter progressivement le reste des ingrédients. La pâte doit être très ferme et à peine collante.
Cuire dans un grand volume d'eau bouillante salée pendant 8 minutes au moins (de la mousse se forme en surface et les pâtes remontent).
mercredi 13 mars 2013
Fondant à la banane et à la farine de lupin
J'ai découvert la farine de lupin, un ovni parmi d'autres au magasin bio, il y a quelques années dans le magazine Sat'info, et ses multiples propriétés m'avaient séduites et intriguées : non seulement cette farine de légumineuse est sans gluten et contient 40 % de protéines, mais en plus grâce à son pouvoir émulsifiant, elle permet de se passer d'oeufs dans une préparation. L'article vantait également son petit goût de noisettes, et donc une semaine plus tard le paquet de farine atterrit dans ma cuisine.
On passe donc au côté pratique, déjà un peu moins sexy. Je goûte la farine à même le paquet (ben quoi, vous faîtes pas ça vous quand vous goûtez un aliment pour la première fois ? Le miso blanc a subi le même sort il y a quelques jours). Mais où est donc le petit goût de noisette ? Et pourquoi cette amertume ? Déçue mais pas vaincue, je me dis qu'elle doit être meilleure diluée dans une préparation salée. Je teste donc une autre version de mes galettes végétales, sans succès : le goût reste vraiment trop fort.
Après avoir laissé périmer puis jeté le dit paquet, j'ai voulu relever le défi d'utiliser la farine dans une préparation sucrée (vous noterez que je me suis crue plus maligne que le Sat'info qui proposait déjà plusieurs recettes sucrées... hem). Hé bien, je m'en suis plutôt bien sortie : il faut dire qu'avec le parfum de la banane et du sésame, j'étais sûre de camoufler tout arrière-goût désagréable. Le gâteau lève un peu à la cuisson puis retombe (je m'attendais à obtenir un cake), j'ai donc dû le rebaptiser en fondant, nom qui lui va très bien avec sa texture humide. Farine de lupin, c'est officiel : on est copines !
Dans le panier de la Fée
pour un moule à cake
3 belles bananes mûres (environ 220 g de chair)
75 g de sucre complet
50 g de farine de lupin
80 g de farine de riz complet
4 c. à s. d'huile de sésame
4 c. à s. de lait végétal
2 c. à c. de poudre à lever
Couper les bananes en rondelles et les mixer avec le sucre pour obtenir un mélange homogène et mousseux. Ajouter l'huile et le lait et mixer à nouveau. Ajouter enfin le restant des ingrédients, en deux fois si le volume est trop important. Verser la préparation dans un moule à cake et cuire 30 minutes à 180°C. Délicieux à peine tiède avec un verre de lait d'amande.
On passe donc au côté pratique, déjà un peu moins sexy. Je goûte la farine à même le paquet (ben quoi, vous faîtes pas ça vous quand vous goûtez un aliment pour la première fois ? Le miso blanc a subi le même sort il y a quelques jours). Mais où est donc le petit goût de noisette ? Et pourquoi cette amertume ? Déçue mais pas vaincue, je me dis qu'elle doit être meilleure diluée dans une préparation salée. Je teste donc une autre version de mes galettes végétales, sans succès : le goût reste vraiment trop fort.
Après avoir laissé périmer puis jeté le dit paquet, j'ai voulu relever le défi d'utiliser la farine dans une préparation sucrée (vous noterez que je me suis crue plus maligne que le Sat'info qui proposait déjà plusieurs recettes sucrées... hem). Hé bien, je m'en suis plutôt bien sortie : il faut dire qu'avec le parfum de la banane et du sésame, j'étais sûre de camoufler tout arrière-goût désagréable. Le gâteau lève un peu à la cuisson puis retombe (je m'attendais à obtenir un cake), j'ai donc dû le rebaptiser en fondant, nom qui lui va très bien avec sa texture humide. Farine de lupin, c'est officiel : on est copines !
Dans le panier de la Fée
pour un moule à cake
3 belles bananes mûres (environ 220 g de chair)
75 g de sucre complet
50 g de farine de lupin
80 g de farine de riz complet
4 c. à s. d'huile de sésame
4 c. à s. de lait végétal
2 c. à c. de poudre à lever
Couper les bananes en rondelles et les mixer avec le sucre pour obtenir un mélange homogène et mousseux. Ajouter l'huile et le lait et mixer à nouveau. Ajouter enfin le restant des ingrédients, en deux fois si le volume est trop important. Verser la préparation dans un moule à cake et cuire 30 minutes à 180°C. Délicieux à peine tiède avec un verre de lait d'amande.
jeudi 7 mars 2013
Petits flans vanillés façon Flamby
Il y a des recettes comme ça, qui vous tapent dans l'oeil et vous trottent dans la tête (oui, c'est physique) jusqu'à ce que vous vous y soyez collé. Les Flambios de Clem m'ont littéralement harcelée, jusqu'à ce que je craque le week-end dernier.
Il faut dire que déjà, je suis très entremets maison. J'aime bien tester toutes sortes de textures en utilisant de l'agar-agar, une fécule, et en variant les laits végétaux.
J'ai fait quelques retouches à la recette de Clem, en utilisant notamment de la fécule de tapioca, qui lie tout aussi bien la préparation que l'arrow-root, en lui donnant en prime un peu plus de corps. Pour le caramel, comme je n'avais pas de malt d'orge, j'ai utilisé du sirop d'agave additionné d'un peu de mélasse, délicieux avec le (la ?) lucuma. Et puis j'ai doublé les proportions aussi... Et les six grosses portions ont disparu comme par magie !
pour le flan vanillé
500 ml de lait d’amande
1 c. à s. de fécule de maïs
1 c. à s. de farine (fécule) de tapioca (en épicerie asiatique)
200 ml de crème légère semi-épaisse
2 c à s. de sirop d’agave
2 c. à c. rases d’agar-agar
1 c. à c. rase de vanille en poudre
pour le caramel
3 c. à s. de sirop d'agave
1/2 c. à c. de mélasse
2 c. à c. de lucuma
2 c. à s. de crème liquide
Préparer le caramel : mélanger le malt d’orge avec la lucuma et la crème de riz. Réserver.
Dans un bol, délayer progressivement les fécules avec 150 ml de lait. Dans une casserole, mélanger l'agar-agar avec le lait restant, la crème et la vanille. Faire bouillir 1 minute puis ajouter le mélange de fécule et laisser épaissir quelques minutes. Hors du feu, ajouter le sirop d’agave. Verser la préparation dans des moules au silicone. Laisser refroidir puis placer au frais pour 2 heures au moins.
Mélanger tous les ingrédients pour le caramel et en napper les flans au moment de servir (vous pouvez sinon répartir le caramel directement dans les moules humidifiés avant d'y verser la préparation du flan).
Il faut dire que déjà, je suis très entremets maison. J'aime bien tester toutes sortes de textures en utilisant de l'agar-agar, une fécule, et en variant les laits végétaux.
J'ai fait quelques retouches à la recette de Clem, en utilisant notamment de la fécule de tapioca, qui lie tout aussi bien la préparation que l'arrow-root, en lui donnant en prime un peu plus de corps. Pour le caramel, comme je n'avais pas de malt d'orge, j'ai utilisé du sirop d'agave additionné d'un peu de mélasse, délicieux avec le (la ?) lucuma. Et puis j'ai doublé les proportions aussi... Et les six grosses portions ont disparu comme par magie !
Dans le panier de la Fée
pour 6 à 8 flans
500 ml de lait d’amande
1 c. à s. de fécule de maïs
1 c. à s. de farine (fécule) de tapioca (en épicerie asiatique)
200 ml de crème légère semi-épaisse
2 c à s. de sirop d’agave
2 c. à c. rases d’agar-agar
1 c. à c. rase de vanille en poudre
pour le caramel
3 c. à s. de sirop d'agave
1/2 c. à c. de mélasse
2 c. à c. de lucuma
2 c. à s. de crème liquide
Préparer le caramel : mélanger le malt d’orge avec la lucuma et la crème de riz. Réserver.
Dans un bol, délayer progressivement les fécules avec 150 ml de lait. Dans une casserole, mélanger l'agar-agar avec le lait restant, la crème et la vanille. Faire bouillir 1 minute puis ajouter le mélange de fécule et laisser épaissir quelques minutes. Hors du feu, ajouter le sirop d’agave. Verser la préparation dans des moules au silicone. Laisser refroidir puis placer au frais pour 2 heures au moins.
Mélanger tous les ingrédients pour le caramel et en napper les flans au moment de servir (vous pouvez sinon répartir le caramel directement dans les moules humidifiés avant d'y verser la préparation du flan).